Sprints : Clermont (km 37), Argein (km 69,5) _ Cols et côtes _ Km 85 : Portet d’Aspet (souvenir Casartelli), cat.2 (5,9 km à 6,9 %) _ Km 100,5 : Col de Menté, cat.1 (7 km à 8,6 %) _ Km 137,5 : Col du Portillon, cat.1 (8,4 km à 7,3 %) _ Km 162 : Col de Peyresourde, cat.1 (13 km à 7 %) _ Km 182,5 : Col de Val-Louron-Azet, cat.1 (7,4 km à 8,3 %) _ Km 205,5 : Saint-Lary-Soulan (Pla d’Adet), hors-cat. (10,3 km à 8,3 %) _ Temps chaud et ensoleillé _ 160 coureurs au départ _ Aucun non-partant _ Départ réel donné à 11h02 _ _ Attaques en pagaille _ Plusieurs coureurs tentent leur chance pour constituer une échappée dans la partie plane de l’étape. Au km 14, c’est par exemple Botero (Col – PHO) et Martinez (Esp – EUS), suivis par Contador et Serrano (Esp – LSW), qui attaquent. Rapidement repris, ils participent dans la foulée à une initiative plus nombreuse (km 17), avec 11 coureurs au total, mais sans plus de succès. Au km 29, sur l’initiative de Boogerd, c’est un groupe de 14 coureurs qui creuse un écart plus significatif. Hincapie (DSC), Sevilla (TMO), Boogerd (RAB), Dekker (RAB), Kroon (RAB), Pereiro (PHO), Bertogliati (SDV), Davis (LSW), Caucchioli (C.A), Brochard (BTL), Pineau (BTL), Bertolini (DOM), Camano (EUS) et Astarloza (A2R) profitent du ralentissement soudain du peloton pour prendre 4’ d’avance dès le km 37. _ _ Dekker lâche le premier _ Ce groupe important reste uni y compris dans l’ascension vers le Portet d’Aspet, où le peloton passe avec 17’20’’ de retard (km 85). L’écart, qui est encore de 18’ au sommet du Col de Menté, monte jusqu’à 18’45’’ au passage au ravitaillement. Alors que la poursuite n’est pas vraiment lancée du côté du peloton, une première sélection se joue dans la montée vers le Col du Portillon : Dekker, puis Astarloza, Pineau et Bertogliati, lâchent les premiers. _ _ Un train rapide, mais pas d’attaque _ Les échappés, qui perdent une partie de leur avance sous l’effet de l’accélération des CSC (16’15’’ au Col du Portillon), perdent également des éléments. Dans l’ascension du Col de Peyresourde, ils ne sont plus que 6 : Boogerd, Pereiro, Brochard, Sevilla, Hincapie et Caucchioli. C’est au même endroit, 15 minutes plus tard, que s’opère la première sélection au sein du peloton. Un groupe maillot jaune se constitue, avec une vingtaine de coureurs, dont tous les favoris. Le train plutôt rapide permet à cette élite de combler une partie de son retard (11’ au sommet), mais personne ne décide de passer à l’offensive. _ _ Attaques dans la dernière ascension _ En revanche, dans la montée vers le Col de Val Louron, Basso lance une offensive à 5 km du sommet. Dans un premier temps, seul Armstrong reste dans sa roue, mais Ullrich parvient tout de même à compléter le trio, qui atteint le sommet 7’40’’ après les 6 hommes de tête. Dans l’ascension finale, Sevilla place une accélération à 9 km de la ligne, qui dynamite finalement le groupe à ses dépens. La contre-attaque de Pereiro est uniquement suivie par Hincapie et Boogerd. La bande se reconstitue en partie avec Pereiro et Caucchioli. Mais à 4,5 km de l’arrivée, l’Italien est lui aussi pris à ce piège : Hincapie et Pereiro terminent l’ascension ensemble. A 300 m, l’Américain accélère et bat nettement son dernier compagnon de route. _ _ Hincapie, huitième vainqueur américain _ C’est de la même façon au début de l’ascension finale qu’Ivan Basso attaque : Armstrong l’accompagne, mais Ullrich est lâché. Les deux hommes ne se quittent plus jusqu’à l’arrivée, Basso terminant en 6ème position derrière les ex-échappés (Caucchioli, Boogerd et Brochard). Derrière, les dégâts sont conséquents pour Ullrich, qui perd 1’24’’, et Rasmussen 1’28’’. Basso lui souffle la deuxième place du général.
Film de l'étape
17 juillet 2005
- 17:43
FILM DE L'ETAPE
Tour de France 2005 | Étape 15 | Lézat-sur-Leze > Saint-Lary-Soulan Col du Portet