- Ville-étape pour la 5e fois
- Sous-préfecture de la Dordogne (24)
- Habitants 26 900 (Bergeracois et Bergeracoises)
Bien que le héros de la pièce d’Edmond Rostand n’ait aucun lien direct avec la ville, Cyrano a tout de même été érigé en statue sur une place du centre historique de Bergerac. Hormis les chronos pour lesquels elle a été associée à Périgueux, la ville a connu deux arrivées d’étapes en ligne sur le Tour de France. En 2014, il avait fallu autant de flair que de puissance au Lituanien Ramunas Navardauskas pour piéger le peloton avec une attaque magistrale à 13 kilomètres de l’arrivée. Puis, en 2017, c’est la pointe de vitesse imparable de Marcel Kittel qui lui avait permis de décrocher la 13e de ses 14 victoires sur le Tour.
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BERGERAC
Le vignoble Le vignoble de Bergerac s'étend sur les deux rives de la Dordogne. Quelque 1 200 viticulteurs cultivent en moyenne 570.000 hl par an sur une superficie de 12 000 hectares. Cinq couleurs de vin pour 13 AOC.
Maison Peyrarède (Château Henri IV) Construction : 1604. Style : Renaissance. Histoire : appelée aussi « Château Henri IV », la maison fut construite en pierres de taille en 1604 selon la volonté de Mathium Peyrarède, riche bourgeois drapier. Destination actuelle : elle abrite le musée d’anthropologie du tabac qui accueille une formidable collection d’objets d’art du tabac, des techniques de fabrication et des objets à fumer. Classement : inscrit Monument historique en 1947.
Château de Lespinassat Construction : XVIe siècle. Histoire : Le château de Lespinassat est élevé au XVIe siècle, par la famille d’Alba. Celle-ci est originaire d’Espagne et lors de son arrivée en France vers 1450, elle acquiert le domaine du château. Le bâtiment actuel est une gentilhommière qui remplace l’ancienne bâtisse défensive au XVIIe siècle, avant d’être remaniée au XVIIIe siècle, avec une campagne de travaux à partir de 1734. La galerie est bâtie à cette occasion. Le domaine possède aussi plusieurs ponts franchissant de larges fossés, des pavillons, ainsi que d’anciens chais. Classement : inscrit Monument historique en 1989.
Vieux Pont Construction : 1209. Histoire : construit en 1209, après de multiples mésaventures qui privèrent la population de son accès pendant plusieurs siècles (guerre, crues, etc.), le « vieux pont » a été reconstruit en 1822 et rouvert à la circulation en 1825. Il a fêté ses deux-cents ans en 2025. Caractéristiques : composé de cinq arches, long de 160 mètres pour une hauteur de 16 mètres, il est construit en pierres de taille et en briques.
Église Notre-Dame de Bergerac Construction : 1856 à 1865 Style : néo-gothique. Histoire : c’est grâce à l’abbé Julien Macerouze qu’a été édifiée cette église néo-gothique à une époque de renouveau du catholicisme sous le Second Empire. L’église est bâtie sur un point culminant de la ville dans un quartier commerçant qu’elle domine de sa tour (terminée en 1865) de 80 mètres de hauteur à trois étages. C’est l’architecte Paul Abadie qui est choisi pour ériger cette église en forme de petite cathédrale, selon les plans originels de Viollet-le-Duc, dont le devis était trop cher pour la municipalité. Elle est consacrée le 6 août 1865 par le cardinal Donnet, archevêque de Bordeaux. Des travaux de restauration, notamment du clocher et de la flèche, ont duré dix ans de 2009 à 2019. Caractéristiques : cette église imposante en forme de croix latine mesure 96 m de longueur, pour 22,80 m de largeur à la nef et 39,10 m au transept, avec sept contreforts de chaque côté. Son clocher surmonté d’une flèche possède trois cloches, dont la plus grosse, Marie-Immaculée, pèse plus de deux tonnes. La superficie couverte de l’église est de 2 246 m2. Le chœur s’étend sur deux travées, suivi d’un sanctuaire circulaire porté sur six piliers. Trois chapelles s’ouvrent sur le déambulatoire, ainsi que deux sacristies. Les bas-côtés sont étroits. La hauteur de la nef de 20 m donne une impression d'élégance et de légèreté. Classement : Monument historique depuis 2002.
Église Saint-Jacques Construction : XVIe siècle. Style : gothique. Histoire : une première chapelle Saint-Jacques est mentionnée en 1088. En 1345, elle est détruite par les Anglais lors de la bataille de Bergerac. Une nouvelle église est terminée en 1377. Elle est agrandie au début du XVIe siècle avec un nouveau clocher et un nouveau chœur ; mais lors des guerres de religion, la ville passe au protestantisme. L’église est saccagée et en partie détruite en 1553. La paix revenue, les religieux reviennent et le prieur rachète les ruines qu’il fait relever en 1620, en attendant la visite de Louis XIII en 1621. L’église prend son aspect actuel en 1685 grâce aux dons de Louis XIV et des consuls de la ville avec, selon un plan carré, trois nefs, sa toiture d'ardoises pour le clocher et de tuiles plates pour le reste et son clocheton. Les façades et portails datent de la fin du XVIIe siècle. Les décors et voûtes datent de 1870. Au début des années 1970, son décor intérieur est vidé d'une partie de son contenu afin de se conformer au concile Vatican II. Classement : inscrite Monument historique en 1974.

