SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES
Communauté d’agglomération des Yvelines (Élancourt, Trappes, Montigny-le-Bretonneux, Guyancourt, Voisins-le-Bretonneux, Magny-les-Hameaux, La Verrière, Plaisir, Bois-d'Arcy, Coignières, Maurepas, les Clayes-sous-Bois, Villepreux).
Ville-étape pour la 2e fois.
Population : 228 000 hab.
Spécialités : bières artisanales. Paris-Brest.
Personnalités : Blaise Pascal, Jean Racine (écrivains, Port Royal), Erich von Stroheim, Omar Sy, Djamel Debbouze, Jean Dujardin, Guillaume Canet (comédiens), Nicolas Anelka, Patrick Vieira (football), Jacques Perret (écrivain). Hicham Arazi (tennis).
Sport : vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, siège de la Fédération française de cyclisme. Golf national à Guyancourt.
Évènements : cyclisme sur piste et BMX JO 2024. Open de France de golf. Ryder Cup.
Économie : deuxième pôle économique de l’ouest parisien. Il se trouve dans le secteur dit du Plateau de Saclay, destiné à faire jeu égal avec les plus grandes technopoles mondiales. L’État y a créé une opération d’intérêt national en 2014 : 7 302 entreprises, 99 793 emplois. ANSYS France (logiciels de calcul et de simulation numérique), Orano (Montigny-le-Bretonneux), Bouygues Construction (Guyancourt) ; Thales (Elancourt) ; Airbus Defence and Space (avions militaires, drones, etc., Elancourt) ; groupe Safran, aéronautique (Magny-les-Hameaux et Plaisir) ; Sodexo France (Guyancourt) ; McDonald’s France (Siège social à Guyancourt) ; Malakoff Humanis (Guyancourt) ; Europcar (siège social mondial à Voisins-le-Bretonneux) ; Hertz SA (Siège Social à Montigny-le-Bx) ; Reebok (Voisins-le-Bretonneux) ; Amazon (Guyancourt). Technocentre Renault (Guyancourt) ; BMW Group France (Montigny-le-Bretonneux) ; Fiat Auto France (Trappes) ; Nissan France SA (Trappes) ; Valeo (La Verrière) ; Mercedes-Benz France (Montigny-le-Bretonneux).
Festivals : Banlieues’arts, Fête du conte, Chantiers d’art et de scène, Poésyvelines (novembre). Fééries de Trappes (décembre). La Tour met les watts (Voisins-le-Bretonneux). Escales d’ailleurs (Plaisir). Les Clayecibels (Clayes-sous-Bois).
Sites web / FB / Twitter : www.saint-quentin-en-yvelines.fr / https://www.yvelines-infos.fr/ / www.sqy.fr / montigny78.fr
SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES ET LE CYCLISME
Cette dernière étape aura de forts relents olympiques puisque Saint-Quentin-en-Yvelines dispose depuis 2014 d’un vélodrome qui est le siège de la Fédération française de cyclisme et accueillera les épreuves sur piste et le BMX aux Jeux olympiques 2024. La piste a déjà accueilli à deux reprises les championnats du monde, en 2015 et en 2022. Ces deux éditions avaient sacré des coureurs comme Stefan Küng, Bryan Coquard ou Fernando Gaviria (2015), Ethan Hayter, Ethan Vernon, etc. (2022), qui ont par la suite exprimé ou exprimeront leur talent sur les routes du Tour de France. Le Tour a d’ailleurs fait étape dans la communauté d’agglomération des Yvelines, en 1986, pour un contre-la-montre par équipes remporté par l’équipe Super-U de Laurent Fignon, qui a donné son nom à la rue où se trouve le vélodrome. Paris-Nice s’est également rendu dans les communes rattachées à Saint-Quentin-en-Yvelines comme Maurepas en 2015, pour un succès de Michal Kwiatkowski dans le prologue, Bois d’Arcy en 2017, pour une victoire d’Arnaud Démare, ou Plaisir en 2020, où Maximilian Schachmann s’était imposé. Parmi les coureurs originaires des communes formant Saint-Quentin-en-Yvelines, on notera Jean Maréchal, vainqueur de Paris-Tours 1930 et déclassé après sa victoire dans Paris-Roubaix cette même année. « Le Crack » participa au Tour 1931 avant de diriger l’équipe d’Île de France en 1951. Michel Pelchat, champion de France de cyclo-cross en 1964 et 1966, ou Maurice Perrin, champion olympique de tandem en 1932, étaient originaires de Plaisir.
À VOIR
Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines (voir plus haut) :
Parc naturel régional de la Haute vallée de Chevreuse Le parc naturel régional, créé en 1985, est situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Paris, majoritairement dans le département des Yvelines, avec une petite partie en Essonne. Saint-Quentin-en-Yvelines ne fait que partiellement partie du parc, notamment à Magny-les-Hameaux et à Coignières. De nombreux sentiers, dont des sentiers de grande randonnée, sillonnent le Parc et permettent de partir à pied à la découverte des sites. Notamment, le chemin Jean Racine qui relie Chevreuse à l’abbaye de Port-Royal des Champs, située sur le territoire de Saint-Quentin-en-Yvelines. Le château de la Madeleine, forteresse médiévale construite sur les hauteurs du village de Chevreuse, abrite la Maison du Parc où peuvent être obtenues toutes les informations utiles pour la visite du parc. Cet espace, d’architecture moderne, a été intégré à l’intérieur du château. Par ailleurs, une partie des équipes du Parc est basée au Domaine d’Ors à Châteaufort.
À Guyancourt :
Golf national
Création : 1990.
Histoire : commandité par le président de la Fédération française de golf (FFG) dans les années 1980, le golf est conçu et aménagé par Hubert Chesneau, sur un terrain situé entre les communes de Guyancourt et de Magny-les-Hameaux. Les plans sont soumis en 1986 et les travaux durent de 1987 à 1990.
Caractéristiques : il est constitué de deux parcours de 18 trous : l’Albatros qui accueille les compétitions de haut niveau, l’Aigle pour les golfeurs de tous niveaux ; ainsi que d'un parcours « école » de 9 trous, l’Oiselet. Le Golf national, qui organise régulièrement l’Open de France, a accueilli la Ryder Cup en 2018 et sera le siège des compétitions de golf des Jeux olympiques de 2024.
Batterie de Bouviers
Construction : 1879
Histoire : c’est une ancienne batterie militaire construite en 1879 et occupée par l'armée jusqu’en 1932. À partir de 1933, elle est louée à la société Hispano-Suiza qui l’utilise comme usine et construit à sa périphérie des bâtiments industriels. La société Hispano-Suiza quitte le site en 1993. Achetée au ministère de la Défense en 1999, la batterie a été transformée en 2006 en équipement culturel musical. Sur les cinq hectares de terrain situés autour de la batterie, des immeubles de bureaux ont été construits en 2009 et une école municipale de musique a ouvert ses portes au public en septembre 2010.
Caractéristiques : le bâtiment principal constitue un remarquable exemple d’architecture militaire de la fin du XIXe siècle. L’ensemble est constitué d’une juxtaposition de cellules longitudinales mono-orientées en façade nord-est et dotées de voûtes architectoniques, doublées à l’arrière d’un vaste volume sans aucune ouverture. Les matériaux utilisés sont la pierre calcaire, la pierre meulière et la brique.
Destination actuelle : salle de spectacle de musique amplifiée, studios de répétition et restaurant.
À Magny-les-Hameaux
Musée national de Port-Royal-des-Champs
Ouverture du musée : 1962
Histoire : le bâtiment dit des « Petites écoles » et son extension XIXe siècle ont été achetés par l’État en 1952. L'organisation du musée fut alors confiée à Bernard Dorival dès 1953. Il fut inauguré le 14 juin 1962 en présence d’André Malraux, secrétaire d’État chargé des affaires culturelles. La ferme des Granges fut achetée par l’État en 1983. Le site des ruines de l'abbaye, sur lequel se trouvait un musée privé depuis le début des années 1840 fut donné à l’État par la Société de Port-Royal en 2004.
Caractéristiques : le Musée national de Port Royal des Champs abrite une riche collection de gravures, de livres anciens, de portraits et d'ouvrages, qui témoignent de l'histoire et du drame de conscience qui s’est déroulé dans l'abbaye il y a quelques siècles. Il contient des tableaux de Philippe de Champaigne et Jean Restout. Le parcours comporte également des ouvrages écrits à Port-Royal au XVIIe siècle et des gravures des XVIIe et XVIIIe siècles. On peut également y voir divers objets de dévotion janséniste. Une section, constituée grâce à des acquisitions de l'État et un important dépôt de la Société de Port-Royal, est consacrée au mouvement convulsionnaire du XVIIIe siècle ; on y voit notamment les dessins de Jean Restout.
À Trappes :
Les Dents de scie
Construction : 1926 à 1931.
Histoire : la cité ouvrière des Dents de Scie a été conçue par l’architecte Henry Gutton et son fils André. Les quarante pavillons accolés ont été implantés à proximité de la gare de Trappes car ils étaient destinés aux cheminots. Les logements sont individuels, abritant chacun un quatre pièces de 66 m2 sur un sous-sol semi enterré, avec un jardin privatif accessible par l'intérieur. La mobilisation des habitants et de la commune a permis leur réhabilitation au lieu de la destruction envisagée initialement, et leur classement.
Caractéristiques : les architectes se sont inspirés des réalisations allemandes qui appliquent les théories de l’habitat minimum et du mouvement hygiéniste. Il s'agit de donner aux habitants le confort moderne dans des espaces fonctionnels. Chaque pavillon possède un jardin, des points d'eau, une buanderie. Les pavillons sont implantés à 45° le long d'une voie publique, d’où le nom de la cité. Les constructions étaient initialement en briques, elles ont été habillées de plaques enduites en 1938. La cité des Dents de scie reprend quelques points architecturaux énoncés par Le Corbusier dans l’Art Moderne : le toit terrasse, le pilotis, la façade libre sans poutre ni pilier.
Classement : Monument Historique depuis 1992. Patrimoine du XXe siècle.
À Élancourt :
Commanderie de la Villedieu
Fondation : 1181
Histoire : premier jalon sur la route de Chartres vers Saint-Jacques de Compostelle, la commanderie est fondée par les Templiers entre 1150 et 1181. Lors de la dissolution de l’ordre en 1312, tous les biens de Villedieu-Maurepas furent placées sous l’obédience de la commanderie des Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il ne reste aujourd’hui des bâtiments originaux que la chapelle en pierre de meulière qui a été inscrite en 1926.
France Miniature
Parc de miniatures situé à Élancourt, ouvert depuis 1991. Le parc comprend 117 monuments et sites français, reproduits en miniature, à l'échelle 1/30e, sur un espace de cinq hectares, aménagé en forme de carte de France avec des bassins aux emplacements des mers et océans qui bordent l’Hexagone ainsi que l’île de la Corse. Le domaine est sillonné par de nombreuses voies ferrées miniatures sur lesquelles circulent des trains composés de maquettes reproduisant des matériels SNCF (TGV, trains Corail, etc.). Depuis 2004, une zone d'attractions en libre-service est réservée aux jeunes enfants.
Classement : Monument Historique depuis 1926.
À Plaisir :
Château de Plaisir
Construction : XVIIe et XVIIIe siècle.
Style : classique.
Histoire : le château de Plaisir est un bâtiment caractéristique du XVIIe siècle. Lors de sa construction, il appartient à la famille Le Tellier qui le conserve pendant un siècle. Vers 1720, le domaine passe aux mains de la famille Goullet-de Rugy puis, par descendance, à la famille Saint-Sauveur jusqu’à la Révolution. Le XIXe et une grande partie du XXe siècle vont être témoins d’une succession de propriétaires très différents : notables de région, membres de professions libérales, exploitants agricoles… Il est racheté par la mairie en 1976.
Caractéristiques : à l’origine, l’édifice ne comportait que la partie centrale, correspondant à la terrasse qui la précède. Son architecture et des éléments d’aménagement intérieur attestent de l’empreinte du style Louis XIII. Les deux ailes basses et les bâtiments annexes à vocation agricole furent ajoutés au XVIIIe siècle.
Destination actuelle : il regroupe la médiathèque, le conservatoire, le Théâtre Robert Manuel ainsi que plusieurs salles d'exposition et de réception.
Classement : Monument Historique depuis 1961.
À BOIRE
La Saint Q
Axel Courson, le créateur de la brasserie, a commencé à brasser de la bière à Saint-Quentin-en-Yvelines où il vit depuis plus de 25 ans. Après plusieurs cuvées et une formation de brassage à Douai, le processus de fabrication n’a plus de secret pour lui. Il quitte son ancienne vie de consultant et se lance avec un seul objectif : Saint-Quentin-en-Yvelines aura sa bière ! Située à Guyancourt, à 30 km de Paris dans les Yvelines, la brasserie ouvre ses portes en mars 2014. Elle produit des bières en respectant les traditions brassicoles les plus anciennes. Non filtrées et non pasteurisées, les bières Saint-Q sont d’authentiques bières artisanales. Ce sont des bières de garde à double fermentation (dans les cuves et dans les bouteilles). Le cycle de production dure 5 à 6 semaines pour obtenir la bonne maturation.