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Sous-préfecture : du Doubs (25)
Ville étape : pour la 8e fois
Population : 17 900 hab. (Pontissaliens, Pontissaliennes). 28 400 hab. dans la communauté de communes du Grand Pontarlier
Spécialités : saucisse de Morteau, fromages (Comté, Morbier, Mont d’Or), absinthe, pontarlier (anis)
Personnalités : Edgar Faure (ancien maire de Pontarlier, ancien président du Conseil). Fabrice Guy (champion olympique de combiné nordique), Florence Baverel-Robert, Stéphane Bouthiaux, Vincent Defrasne, Célia Aymonier (biathlètes), Michaël Isabey (footballeur), Alexandre Pasteur (journaliste)
Sport : station de sports d‘hiver du Larmont : ski nordique, biathlon combiné nordique. CA Pontarlier (football). Compétitions : Tour du Doubs (cyclisme), Triathlon du lac Saint-Point, Trail des Sangliers, Ponta’Beach (animations sportives)
Économie : Schrader France (valves), Nestlé (chocolat), Hifi Filter France (équipement automobile), Distillerie Pierre Guy
Festivals : les Absinthiades (Fête de l’absinthe), Super Comice, Défilé des classes (défilé dans la ville par classes d’âge), Championnat de France de tarot
Labels : Plus beaux détours de France / Capitale et cité de l’absinthe
Sites web et réseaux sociaux : www.ville-pontarlier.fr, www.destination-haut-doubs.com / www.doubs-travel / www.doubs.fr


PONTARLIER ET LE CYCLISME

Pontarlier a reçu la visite du Tour de France à sept reprises, mais la course ne s’y était plus présentée depuis 2009 et le départ d’une étape en direction de Verbier où Alberto Contador avait fait coup double : victoire d’étape et Maillot Jaune ravi à Rinaldo Nocentini. L’Espagnol ne devait plus lâcher la précieuse tunique jusqu’à Paris.
La ville a le plus souvent servi de tremplin pour des étapes de montagne en direction du Ballon d’Alsace en 1972 (Bernard Thévenet) ou Morzine-Avoriaz en 1985 (Lucho Herrera), mais les arrivées en ville ont plutôt souri aux baroudeurs comme Jorgen Pedersen en 1985 ou Erik Dekker en 2001.
Le Tour avait déjà fait étape à deux reprises à Pontarlier avant-guerre, en 1927 en 1928. L’épreuve se résumant alors à des contre la montre par équipes, les vainqueurs d’étape étaient désignés par la formation victorieuse et franchissaient la ligne en premier : c’est ainsi qu’Adelin Benoît et Pierre Magne, le frère cadet d’Antonin, furent les heureux élus. Benoît compte trois autres étapes à son palmarès et a porté le Maillot Jaune pendant cinq jours en 1925.
Pontarlier accueille aussi l’arrivée du Tour du Doubs, remporté en 2024 par Lenny Martinez.
C’est aussi la ville natale d’Alexandre Pasteur, commentateur du Tour de France pour France Télévisions, mais aussi de Didier Faivre-Pierret, ancien pistard olympique.


À VOIR

Station de ski du Larmont
Située sur le site de Gounefay dans la montagne du Larmont, à 3 km à l'est du centre-ville de Pontarlier, la station dispose d'une piste de ski alpin (téléski et piste de la Glacière), de cinq pistes de ski de fond, quatre pistes de raquettes à neige, de pistes de luge et d'un restaurant. C'est sur ce site que se trouve la ferme de la Grange des Miroirs (altitude 1 225 m) où a été tourné durant l'hiver 1972-1973 le film Les Granges brûlées avec Alain Delon et Simone Signoret.
Le Larmont sert d’arrivée au Tour du Doubs depuis 2023.

Route de l’absinthe
Territoire transfrontalier, le Pays de l’Absinthe réunit le Val-de-Travers (Suisse) et la région de Pontarlier (France) autour d’un patrimoine commun qu’est l’absinthe. Porté par la Ville de Pontarlier en Franche-Comté et l’association suisse Pays de l’Absinthe, cet itinéraire francosuisse relie l’ensemble des sites agricoles, industriels, culturels, historiques et touristiques liés à l’absinthe. Parcours original et ludique, cette Route transporte les visiteurs au cœur du Pays de l’absinthe, de Pontarlier aux confins du Val-de-Travers.

Église Saint-Bénigne
Construction : XVIIe siècle
Style : roman et gothique franc-comtois
Histoire : de 1651 à 1666 l’église Saint-Bénigne est presque totalement reconstruite à l'identique à l'emplacement d'une première église romane du XIe siècle dont il ne reste presque rien (à part un portail du XVe siècle) à la suite du passage en 1639 des troupes du duc Bernard de Saxe-Weimar (guerre de dix ans). L'église est consacrée en 1666 à Saint-Bénigne. L'église est à nouveau endommagée gravement par deux incendies, celui de 1680 et celui qui ravage Pontarlier en 1736. Le clocher-porche est reconstruit en 1681 et le dôme à l'impériale en 1753 par l'architecte Nicolas Nicole. En 1970 l'église fait l'objet d'une importante restauration et de nouveaux vitraux sont réalisés en 1974 par le peintre Alfred Manessier et les ateliers Lorin de Chartres.
Classement : inscrite Monument historique en 1970

Porte Saint-Pierre
Construction : XIXe siècle
Style : classique
Histoire et caractéristiques : une porte de ville défensive d'origine, proche de l'église Saint-Bénigne, délimitait autrefois l'entrée de Pontarlier et était un des éléments des fortifications primitives de la ville. Entre 1771 et 1773, à la suite de l'incendie de 1736 qui ravage la ville et ses fortifications, cette porte « décorative » est construite d'après les plans de l'ingénieur du Roi Jean-Claude Eléonor Le Michaud d’Arçon avec pour modèle la porte Saint-Martin de Paris. Elle commémore la reconstruction de Pontarlier et le traité de Nimègue en 1678. Entre 1895 et 1898 la partie supérieure est restaurée et sont ajoutés un campanile, une horloge, une cloche (qui sonne tous les quarts d'heure) ainsi que deux fontaines latérales. Elle comporte les deux premières valeurs de la devise républicaine, il y manque en effet la fraternité. Au XXe siècle la porte est baptisée Porte Saint-Pierre et fait à ce jour office d'emblème de la ville de Pontarlier
Classement : inscrite Monument historique en 1970


À BOIRE

L’absinthe
Inventée à Couvet au XVIIIe siècle, cette boisson mythique a été produite en masse à Pontarlier, liant ainsi étroitement le destin de la capitale du Haut-Doubs à celui de la paisible vallée suisse du Val de Travers. Jusqu’à son interdiction au début du XXe siècle, puis tout au long de sa longue résistance, mystérieuse et souterraine, la « Fée Verte », consommée à travers le monde entier, aura provoqué d’innombrables discussions sur ses dangers présumés, suscité une littérature aussi abondante que fantaisiste et ouvert aux artistes un champ d’inspiration jamais en défaut. Aujourd’hui réintroduite en Suisse comme en France, elle est mise en valeur sur son territoire d’origine.

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