LE MARKSTEIN
Station de montagne du Haut-Rhin (68)
Site étape inédit
Altitude : 1 040 à 1 265 m
Population : 1 260 hab. à Oderen (commune dont dépend la station). 12 700 hab. dans les 15 communes de la Communauté de communes de la Vallée de Saint-Amarin
Spécialités : spécialités alsaciennes, bäckeoffe, choucroute…
Personnalités : Serge Lang (1920-1999, créateur de la Coupe du monde de ski, il a couvert le Tour de France à plus de 40 reprises pour le quotidien La Suisse.) Catherine Hubscher (alias Madame Sans Gêne).
Sport : ski, cyclisme. Centre équatique de Wesserling. Tour de la vallée de Saint-Amarin (marche)
Économie : tourisme, sports d’hiver et d’été.
Patrimoine : chapelle ND du Bon-Secours à Oderen, église Saint-Nicolas à Oderen, collégiale de Lautenbach, vivarium du Moulin à Lautenbach, cascade du Seebach, château du Wildenstein à Kruth. Lac de la Lauch.
Festivals : Festival Jazz Amarinois. Festival de la randonnée de Haut-Alsace.
Sites web : https://hautes-vosges-alsace.fr/fr/ / https://ccvsa.fr/ / https://www.lemarkstein.net/fr/
LE MARKSTEIN ET LE CYCLISME
C’est dans la montée vers le Markstein qu’Annemiek van Vleuten a construit l’an dernier sa victoire historique dans la première édition du Tour de France Femmes avec Zwift. Partie en solo dès les premiers reliefs, la Néerlandaise a surclassé toutes ses adversaires pour atteindre la station de ski vosgienne avec plus de trois minutes d’avance sur Demi Vollering et plus de cinq minutes sur ses autres adversaires. Le Tour était joué alors que se profilait une saison exceptionnelle pour la quadragénaire, victorieuse des trois grands Tours et du championnat du monde ! Cette station de sports d'hiver forme un ensemble de ski de fond avec le site du Breitfirst et la haute route nordique, à péage, la reliant également au Grand Ballon. Elle fut une étape de la coupe du monde de ski en 1983 et 1987 et vit s'imposer à deux reprises le mythique slalomeur suédois Ingemar Stenmark. Dans le Tour masculin 2014, Tony Martin, auteur d’une échappée au long cours entre Gérardmer et Mulhouse, était passé en tête au sommet. En 2019, c’est le Belge Tim Wellens qui y était passé en tête. Le Markstein a également accueilli trois arrivées du Tour d’Alsace.
À VOIR
Musée Serret (à Saint-Amarin, à 11 km)
Serret était le général qui commanda les terribles combats du Hartmannswillerkopf. Le musée en hérita le nom et l’histoire. Il est logé dans l’ancien tribunal qui devint « l’hôpital militaire mobile » dès les premiers combats de 1914. Tout le rez-de-chaussée est consacré au front des Vosges 1914-18 et à la résistance alsacienne 1940-45. La Vallée, son histoire … Nous sommes ici sur les terres de l’ancienne abbaye de Murbach qui fonda aussi une verrerie dont le musée possède une collection unique. D’autres objets de fouilles proviennent des châteaux de Friedbourg et Wildenstein.
Château de Wildenstein (à 16 km)
Construction : XIVe siècle.
Style : château fort.
Caractéristiques : situé sur un piton rocheux d’origine glaciaire, l’accès au castel se fait par un tunnel de 20 mètres de long creusé à même la roche. Deux tours rondes, remparts et vestiges de l’écurie.
Histoire : le comte de Ferrette, protecteur de l’abbaye de Murbach, est autorisé, en 1312, à construire un château sur le mont Wildenstein et à le céder en fief aux sires de Bollwiller. En 1324, à l’extinction des Ferrette, leurs héritiers, les Habsbourg, ne trouvent plus guère d’intérêt à cette vallée et le château tombe en ruines. L’abbaye de Murbach acquiert le château en 1536 et le fait reconstruire entre 1552 et 1570 afin de protéger ses possessions. Au cours de la Guerre de Trente ans (1618-1648), le château est pris successivement par les troupes lorraines et françaises. Il est démantelé peu après et, comme beaucoup d’autres sites, sert de carrière de pierres.
Destination actuelle : depuis 2006, il fait l’objet de fouilles archéologiques et de travaux de restauration.
Vivarium du Moulin (à 16 km)
Pour faire connaissance avec les insectes, mygales, mille-pattes et compagnie. Une grande diversité d’arthropodes, pour la plupart originaires de régions tropicales, occupe les trois niveaux de cet ancien moulin.
Collégiale Saints-Michel-et-Gangolphe de Lautenbach (à 17 km)
Construction : XIe, XIIe et XIXe siècles.
Style : roman
Histoire : l’ancienne collégiale Saints-Michel-et-Gangolphe a connu de nombreuses transformations au cours des siècles. La nef date probablement du XIe siècle, le transept, le chœur et le chevet plat du XIIe. Son porche voûté est l’un des plus beaux de la région. L’édifice est cependant entièrement restauré en 1859. Les décors et rajouts, tels que les tours, mis en œuvre par l’architecte du XIXe siècle sont contestables bien qu’ils ne dénaturent pas l’esthétique globale.
Signes particuliers : visites guidées pour groupes toute l'année sur rendez-vous avec l'Office de Tourisme de Guebwiller.
Lac de Kruth (à 19 km)
Entouré de forêts et des plus hauts sommets du Massif vosgien, le lac de Kruth offre un cadre reposant et dépaysant toute l’année pour se détendre. Que ce soit dans les airs, à terre ou dans l’eau, de nombreuses activités sont organisées tout autour du lac : baignade, canoë, pédalo, accrobranche, pêche, escalade, plongée sous-marine… On peut également y découvrir la faune et flore vosgienne, les ruines du château du Wildenstein ou encore les cascades du Bockloch et du Vorderbocklochruntz.
Parc de Wesserling (à 20 km)
Le Parc de Wesserling, couvrant une superficie de 42 hectares, s’inscrit dans un environnement patrimonial et innovant. Il se compose de cinq somptueux jardins classés « Jardin Remarquable » : jardin régulier, parc à l’anglaise, terrasses méditerranéennes, le potager et le parc rural de la ferme. Le Parc de Wesserling est un site complet intégré à la vie locale. Sa multifonction d’autrefois (lieu de travail et lieu de vie) perdure en ajoutant la fonctionnalité « loisirs et tourisme » : balade, écomusée textile, jardins, ateliers d’artistes, théâtre de poche, pavillon des créateurs… Dans cet écrin de verdure, de nombreuses manifestations se déroulent tout au long de l’année : festival des jardins métissés, Noël aux Jardins, concerts, pièces de théâtre, expositions artistiques et culturelles.
À MANGER
Le Bäckeoffe
Potée boulangère de pommes de terre et de trois viandes marinées au vin blanc d’Alsace et cuite en terrine pendant 24 heures (signifie littéralement « four à pain »). La confession protestante alsacienne luthérienne respecte la tradition du shabbat de l'Ancien Testament de la Bible. Le baeckeoffe serait à ce titre un plat inspiré du hamin, plat traditionnel de la cuisine juive du shabbat.
