Commune : de l’Isère
Ville étape : pour la première fois
Population : 8 600 hab. (Vifois, Vifoises) 714 000 hab. dans Grenoble Alpes Métropole
Spécialités : noix de Grenoble. Gratin dauphinois. Caillette. Chartreuse. Ravioles. Bleu du Vercors
Personnalités : Jean-François Champollion (égyptologue). Frères Finaly (enfants déportés)
Sport : Grenoble Métropole Cyclisme 38, FCG (rugby, Pro D2), GF 38 (football, Ligue 2), Brûleurs de Loups (hockey sur glace, Ligue Magnus, champions de France pour la 9e fois en 2025), Club Alpin Français
Événements : La Thierry Claveyrolat (cyclosportive), Ut4M (ultra-trail), L’échappée belle (trail)
Culture : Printemps du livre de Grenoble / Festival Berlioz à la Côte-Saint-André / Experimenta (biennale consacrée aux arts et aux sciences) / Centenaire en 2025 de l’Exposition internationale de la houille blanche et du tourisme
Économie : ciment (berceau de la société Vicat), poterie, ganterie et soie. Commerces, services. Tourisme
Sites web et réseaux sociaux : www.ville-vif.fr / www.grenoblealpesmetropole.fr / www.isere.fr
Vif et le cyclisme
Située à 18 km au sud de Grenoble, Vif est la 21e ville d’Isère à accueillir une étape du Tour de France. Connue essentiellement pour son Musée Champollion, consacré au célèbre égyptologue et à sa famille, cette commune de 8 000 habitants n’a pas de vraie vocation cycliste, mais se trouve au cœur d’un des départements le plus souvent arpenté par la Grande Boucle, ne serait-ce que par la présence de montées mythiques comme celles de l’Alpe d’Huez ou des Deux-Alpes. On ne compte plus les coureurs isérois, parmi lesquels les plus connus restent Thierry Claveyrolat, l’aigle de Vizille, située à 12 km de Vif, et meilleur grimpeur du Tour 1990, Bernard Vallet, maillot à pois en 1982, ou d’autres vainqueurs d’étapes comme Anatole Novak (1961), Jean-Luc Molinéris (1974), Jean-Claude Colotti (1992) ou Nans Peters (2020), mais encore Thierry Bourguignon, l’un des coureurs français les plus populaires des années 1990, ou Laurent Biondi.
À voir
Musée Champollion
Construction : XVIIe siècle
Ouverture du musée : 2021
Histoire : Acquise par le Conseil départemental de l’Isère en 2001, Les Ombrages (aujourd’hui la Maison Champollion) a ouvert pour la première fois ses portes au public en 2004 à l’occasion du 9e congrès International d’égyptologie. Il a rouvert après des travaux en 2021. Cette élégante maison de maître, agrémentée d’un vaste parc, a été la propriété de l’épouse de Jacques-Joseph Champollion-Figeac, Zoé Berriat, qui la reçut en dot en 1807. Jean-François Champollion venait y séjourner aux beaux jours, sous « les frais ombrages de Vif ». La propriété est restée intacte depuis le XIXe siècle. Le mobilier, les tableaux de famille, les objets de la vie quotidienne, sans oublier les soixante volumes de manuscrits du déchiffreur des hiéroglyphes… tout évoque ici le souvenir de Jacques-Joseph et Jean-François Champollion. D’ailleurs, on peut encore lire des vestiges de hiéroglyphes gravés dans les poutres de la chambre de ce-dernier
Signe particulier : au centre-ville, un parcours permet aux promeneurs de découvrir plusieurs lieux où les frères Champollion et la famille Berriat ont laissé leur empreinte
Classement : maison inscrite Monument historique en 1994. Musée de France
Parc Champollion
Description : Mis à la disposition de la commune de Vif par le département, le parc Champollion est la plus grande partie du domaine des Ombrages et de ses 2,48 hectares, ainsi que le plus grand parc de la ville. Le parc est une vaste prairie, trace des anciennes terres agricoles qui nourrissaient la maison des champs, clôturé par un mur d'enceinte. Il possède trois entrées extérieures au musée (nord, nord-est et sud-est) et ouvre sur le jardin d'agrément
Activités : Des évènements en plein air sont organisés dans le parc champêtre par la commune, comme le feu d'artifice de la Fête nationale, des représentations théâtrales et artistiques, des séances de cinéma en plein air et des activités liées aux Journées du patrimoine
Église Saint-Jean-Baptiste
Construction : 1030 à 1709
Style : roman
Histoire : il s'agit de l'église d'un ancien prieuré bénédictin fondé en 1035 et détruit en partie au moment des guerres de Religion. La tour-porche de l'église date du XIIIe siècle et fut remaniée au XIXe. La nef fut reconstruite au XIIIe siècle mais le chœur roman a été conservé. Des combles ont été aménagés et ont coupé les tribunes. Le mur sud présente une architecture typique du XIIIe siècle en Dauphiné. Des fouilles ont révélé la présence d'un cimetière carolingien et mérovingien et un remarquable ensemble de peintures murales a été mis au jour sur les murs nord et sud, surtout au niveau des tribunes, des baies et de l'arc triomphal (décors géométriques et scènes à plusieurs personnages). Au XIXe siècle, le chœur a été peint par Alexandre Debelle, mais les décors ont été définitivement perdus lors de la restauration de l'église en 1960
Caractéristiques : l'église est construite avec un style majoritairement roman, bien qu'elle fût remaniée plusieurs fois depuis le XIe siècle. La forme générale de l'église est un ensemble de trois vaisseaux (deux bas-côtés et une nef) dénué de véritable transept. Cette architecture s'apparente à la structure d'une église à plan basilical. L'ensemble de l'église romane originelle semblait être composé d’une nef triple, d'un chevet à trois absides et d'une tour-porche. La partie du chevet date du XIe siècle, tandis que la nef, d'une allure bien différente, est bâtie sur le modèle de celle de la cathédrale Notre-Dame de Grenoble et date probablement du XIIIe siècle
Classement : classée Monument historique en 2011
Cimenterie Vicat du Genevrey
Construction : 1857
Style : friche industrielle
Histoire : la première cimenterie de la future Société des Ciments Vicat vit le jour avec la construction de six fours sur un terrain du hameau du Genevrey par Joseph Vicat afin de fabriquer du ciment artificiel. Cinq ans après l'édification de ces fours, en février 1857, la première usine est établie et permet ainsi de lancer la fabrication industrielle du ciment, faisant du Genevrey la véritable « Mecque du ciment ». Dans les années 1960, plus de 200 ouvriers travaillent à la cimenterie, qui ferme en 1976 et est rasée en 1999
Caractéristiques : ne restent de la cimenterie que les fours « biberons » (en raison de leur forme) et la friche est interdite d’accès
À manger
Noix de Grenoble
La Noix de Grenoble puise son goût, sa finesse et sa fraîcheur uniques dans son environnement naturel. Rassemblées dans la Vallée de l’Isère, les noyeraies profitent d’un climat relativement humide et venté. Les vergers, cultivés entre plaines et collines, de 150 à 800 m d’altitude, bénéficient de toute la fraîcheur d’un climat alpin parfaitement adapté à ce petit fruit de caractère…
Ces conditions géographiques, associées au savoir-faire des producteurs, font de la Noix de Grenoble une production phare de la région depuis plusieurs siècles.
Les nuciculteurs allient aujourd’hui les méthodes les plus modernes au respect des traditions et de la nature pour offrir un fruit parfaitement sain et naturel.