Les candidatures au Label « Ville à Vélo » sont ouvertes
  • Ville-étape pour la 33e fois
  • Préfecture du Territoire de Belfort (90)
  • Habitants 46 000 (Belfortains et Belfortaines)


C’est en voisin que le Colmarien Auguste Bartholdi a transformé la ville en façonnant le Lion de Belfort. Bien plus tard, en 2012, l’animal a transmis sa force et son courage à un tout jeune coureur dont le talent commençait à s’exprimer. Après le départ donné à Belfort, Thibaut Pinot remportait à Porrentruy sa première étape sur le Tour de France, à 22 ans. Depuis, le peloton s’est élancé deux fois sous le regard du fauve de pierre : en 2019 pour une victoire de Dylan Groenewegen à Chalon-sur-Saône puis, en 2023, pour les derniers grands frissons de « Tibopino », juste avant le succès de Tadej Pogacar au Markstein.

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BELFORT

Le lion de Belfort Construction : 1876 à 1880 Histoire : du 3 novembre 1870 au 13 février 1871, Belfort, alors sous-préfecture alsacienne, est assiégée par l’armée prussienne. Alors que les généraux de Napoléon III ont été balayés dans les premières semaines de la guerre, c’est Denfert-Rochereau, un simple colonel, qui dirige la manœuvre. Belfort n’abdique pas et ne se rend que sur ordre du gouvernement français. Grâce à sa courageuse résistance, Belfort reste française alors qu’une partie de l’Alsace et de la Lorraine est annexée à l’Allemagne.

Dès décembre 1871, alors que les troupes ennemies sont toujours dans la place, le conseil municipal de Belfort vote un crédit pour élever un monument à la mémoire et en témoignage de reconnaissance pour les victimes du siège. C’est un projet modeste : une simple stèle ou colonne dressée au cimetière des Mobiles. Le budget alloué est de 2 000 francsFrédéric-Auguste Bartholdi est appelé pour participer au projet. Le Colmarien, très marqué par l’annexion de sa région, est d’autant plus motivé qu’il a servi pendant le conflit comme chef d’escadron des gardes nationales puis comme aide de camp de Giuseppe Garibaldi. Il a déjà une idée, bien loin de la simple stèle… Il imagine, érigé contre et sous la roche calcaire de la citadelle, un lion colossal « harcelé, acculé et terrible encore en sa fureur ».

Caractéristiques : les propositions de Bartholdi, acceptées dès 1873, subissent de nombreuses retouches liées essentiellement à l’attitude du lion, qui doit « glorifier l’énergie de la défense » plutôt que rappeler une victoire ou une défaite. Cependant, la dépense estimée à 50 000 francs dépasse largement le budget initial. Une souscription nationale est lancée, elle remporte un vif succès et les travaux débutent enfin en 1876. Ces derniers sont retardés par les difficultés matérielles (extraction, taille et pose de la pierre) et la rigueur des hivers successifs. Les Belfortains attendront 1880 pour admirer le lion achevé. Entièrement réalisé en grès rose des Vosges, il mesure 22 m de long sur 11 m de haut.

Signe particulier : une réplique du lion se trouve place Denfert-Rochereau à Paris. Quant à Bartholdi, qui jouit déjà à l’époque d’une renommée internationale, il va bientôt réaliser une œuvre plus marquante encore, la Statue de la LibertéClassement : Monument Historique depuis 1931.


La Citadelle Construction : XVIIe siècle Histoire : place stratégique depuis le XIIe siècle, la citadelle de Belfort fut construite par le comte de la Suze à partir de 1648. Afin de verrouiller le passage, en raison de nombreuses invasions étrangères, Louis XIV confie à Vauban le projet de fortifier la ville. Celui-ci propose en 1687 une enceinte urbaine pentagonale, protégée par des ouvrages avancés, et renforcée aux angles par des tours bastionnées. C'est l’unique exemple en France du deuxième système de fortification de Vauban. Puis, à partir de 1817, le général Haxo transforme le château en une forteresse moderne, en particulier en remplaçant la caserne construite sous Vauban par une caserne à l’épreuve de la bombe, que l’on peut voir actuellement au-dessus du Lion.

Depuis juillet 2007, un parcours de découverte historique (La Citadelle de la Liberté) permet de visiter autrement la citadelle de Belfort, par le biais de bornes illustréesaudio-guideprojection vidéo et lumières dans le Grand SouterrainClassement : Monument Historique depuis 1903.


Le musée de Belfort et l’espace Bartholdi Créé en 1872 par la Société belfortaine d’émulation, le musée de Belfort s’organise autour d’un fond archéologique : reflet de la vie quotidienne régionale de la préhistoire (grottes sépulcrales de Cravanche) à la période des invasions (nécropole burgonde de Bourogne) en passant par la conquête romaine (atelier de poterie d’Offemont et « Villa » de Bavilliers) et de souvenirs liés aux personnalités militaires ayant défendu Belfort à maintes reprises (épée du général Lecourbe, effets personnels de Denfert-Rochereau).

En février 2011, dans le cadre de l’anniversaire du Lion de Belfort et en hommage à son créateur, la ville a souhaité aménager six salles de façon permanente du musée d’Histoire. L’Espace Bartholdi est consacré au statuaire et présente un fonds de sculptures, de gravures, de photographies anciennes, d’archives et de documents originaux.


Place d’Armes Sur l’agora de la ville, on trouve notamment :

  • L’hôtel de ville (d’abord hôtel particulier de François Noblat en 1724, seigneur et conseiller du roi, l’édifice est transformé en hôtel de ville en 1786),
  • Le kiosque à musique,
  • La Cathédrale Saint-Christophe (construite dans la première moitié du XVIIIe siècle, cet édifice en grès rose des Vosges abrite des orgues monumentaux construits par le célèbre facteur d’orgues Joseph Valtrin).

Porte de Brisach Érigée en 1687 par Vauban, cette porte royale est ornée de l’emblème du roi Louis XIV : un soleil sculpté, avec sa devise « Nec Pluribus Impar » (« Nul ne peut lui être comparé »). Au centre, fleurs de Lys et couronne royale sont entourées de trophées et de drapeaux.


Place de la République Aménagée au début du XXe siècle, après la démolition du front ouest de la fortification de Vauban, cette place devient le nouveau centre de la ville avec les constructions du palais de justice, de la Préfecture, du bâtiment de la Caisse d’Epargne et de la Salle des Fêtes.

La Ville de Belfort a mené un grand projet de transformation de cette place qui, après consultation des Belfortains, s’est tourné vers le projet « Grand jardin », avec :

  • De larges parvis,
  • Des parterres enherbés et fleuris,
  • Un miroir d’eau,
  • Un patrimoine mis en valeur.

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