- Ville-étape pour la 6e fois
 - Sous-préfecture de Saône-et-Loire (71)
 - Habitants 44 600 (Chalonnais et Chalonnaises)
 
 Les connaisseurs du sport français ont suivi l’émergence de l’Elan Chalon, double vainqueur du championnat de France de basket (2012, 2017). Mais en matière de cyclisme, les historiens remarqueront que le pionnier du cyclisme britannique, Brian Robinson, s’y était imposé en 1959 au terme d’une longue échappée solitaire. Lors de l’arrivée suivante à Chalon, c’est en piégeant les sprinteurs dans le dernier kilomètre que Thierry Marie remportait sa seconde étape sur le Tour 1988. En revanche, Dylan Groenewegen ne s’est pas laissé surprendre lorsqu’il a fallu déclencher son accélération pour remporter en 2019 la quatrième de ses six étapes sur le Tour.
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CHALON-SUR-SAÔNE
Cathédrale Saint-Vincent et cloître des Chanoines Construction : XIe au XVe siècle. Style : roman et gothique. Histoire : la construction de la cathédrale Saint-Vincent s’est étalée sur six siècles. L’édifice mêle le roman et le gothique. Tout commence en 1090. De cette époque, il reste les chapelles absidiales nord et sud. Suivirent au XIIe siècle : le chœur, le transept et les piliers et arcades de la nef et des bas-côtés. Au style roman succède le gothique des XIIIe et XIVe siècles avec l'abside du chœur, les murs de la nef et du cloître, la voûte de la croisée du transept. Enfin, au XVe siècle, la voûte de la nef et les chapelles des bas-côtés sont achevées. En 1562, la : les statues sont détruites, le trésor enlevé. Au cours des deux siècles suivants, le changement de goût architectural fait disparaître certains éléments gothiques (tombeaux, stalles et jubé). À la Rvolution, l’évêché est supprimé, l’église est dédiée à la déesse Raison et sert d’entrepôt à fourrage. Les XIXe et XXe siècles se consacrent aux réparations. Une façade néogothique est achevée vers 1850, la toiture est refaite vers la fin du XIXe et ses tours restaurées en 1991. Classement : Monument historique depuis 1903.
Ancien hôpital Construction : 1530 (fondation) à 1854 (façade). Histoire : L’hôpital de Chalon a été créé au XVIe siècle (bâtiment sur galeries d’arcades, réaménagé au XVIIIe siècle). Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, modernisation, humanisation, démolitions et constructions métamorphosèrent l’établissement devenu Centre Hospitalier William-Morey. Entreprise en 2008, la construction du « Nouvel Hôpital du Chalonnais », au nord de la ville, a entraîné, en 2011, la désaffectation de l’édifice, qui fait depuis l’objet de différents projets de rénovation.
Caractéristiques : le plan de cet hôpital, établi sur l’île Saint-Laurent, a considérablement évolué au cours des siècles. Sa partie la plus ancienne se compose de plusieurs corps de bâtiment, d’époques différentes, répartis autour de trois cours et dominés par une tour-lanterne coiffée d’un dôme. Le long du quai de la Saône s’alignent le vaste corps de bâtiment édifié en 1854 et le corps de logis des religieuses, datant du XVIe siècle, qui se signale par son . Classement : inscrit Monument historique en 1932.
Tour du Doyenné Construction : XVIe siècle. Histoire : elle servait au Moyen Âge d’escalier pour desservir les étages de la maison du doyen des chanoines. En 1907, elle est vendue, démontée et transportée à Paris. Après la Première Guerre mondiale, un mécène la retrouve et l’offre à la ville qui l’a réinstallée. Classement : inscrite Monument historique en 1948.
Nicéphore Niépce Issu d’une famille aisée de la bourgeoisie bourguignonne (son père est avocat et conseiller du roi), Joseph Niépce envisage un temps de devenir prêtre avant d’y renoncer en 1788. Quand éclate la Révolution, il rejoint la Garde nationale et adopte le surnom de Nicéphore. Mais dès 1794, sa vue déficiente le contraint à abandonner la carrière militaire. Il s'établit alors à Nice. En 1801, tous regagnent la propriété des Niépce, à Saint-Loup-de-Varennes, près de Chalon-sur-Saône, pour assurer la gestion du patrimoine familial.
Férus de physique et de chimie, Claude et Nicéphore mettent au point ensemble un moteur d'un genre nouveau, le Pyréolophore, ancêtre du diesel, pour lequel ils obtiennent un brevet valable dix ans. En l'absence de son frère, Nicéphore entreprend seul, en 1816, de nouvelles recherches sur un sujet qui lui tient depuis longtemps à cœur : la fixation des images. Il parvient, en mai 1816, grâce à une chambre noire, chargée avec un papier enduit de chlorure d'argent, à obtenir un négatif d’une vue prise depuis une fenêtre. En 1822, il commence à expérimenter le : une plaque de cuivre enduite de cette substance et exposée huit heures durant dans la chambre noire, puis plongée dans un solvant et attaquée par un acide dans les parties dépourvues de bitume fournit ainsi une image en relief. Nicéphore obtient en 1827, par ce procédé qu'il appelle , après huit heures d'exposition, ce qui constitue la toute première photographie : une vue prise d’une fenêtre du grenier de sa maison de Saint-Loup-de-Varennes.
On lui doit aussi :
- la première chambre noire photographique,
 - la première chambre coulissante,
 - le premier diaphragme à iris (réinventé cinquante ans plus tard),
 - une chambre munie d’une bobine pour l’enroulement du papier sensible.
 
Après avoir rencontré Louis Jacques Mandé Daguerre, un peintre décorateur qui utilise la chambre noire pour faire les croquis de ses dioramas, Niépce s'associe avec lui en 1829 pour parfaire ses réalisations « héliographiques ». Mais il meurt subitement quatre ans plus tard, d'une , lourdement endetté et sans être parvenu à intéresser personne à son invention. C'est Daguerre qui, reprenant à son compte les expériences de son associé, réussira à développer (1835), puis à fixer (daguerréotype, 1838) les images photographiques, et en retirera de son vivant une grande célébrité. Le rôle de Nicéphore Niépce dans l’invention de la photographie est cependant pleinement reconnu aujourd’hui.
Statue de bronze Nicéphore Niépce Installée place du Port-Villiers, elle fut réalisée en 1885 par Eugène Guillaume, un sculpteur qui .
Musée Nicéphore Niépce Le musée est installé dans un ancien (fin XVIIIe siècle). Il s’agit d’un bâtiment en front de Saône organisé en U, remarquable par sa . Constituées à partir des appareillages divers, des plaques héliographiques et des objets personnels de Nicéphore Niépce, les collections se sont étoffées par les dons et acquisitions successifs d’appareils photographiques et autres objets d’une part, et les photographies et autres images d’autre part.
Hôtel de ville Typique des petits hôtels particuliers avec sculptures sur les façades qui, après avoir appartenu à de riches marchands, sont transformés en habitat. L’Hôtel de ville est installé dans l’ancien hôtel particulier d’un industriel chalonnais (fin XIXe, début XXe) avec un intérieur étonnant dont des plafonds à caissons, des moulures…
Chalon dans la rue Festival annuel de spectacle de rue créé en 1987 qui accueille plus de 200 000 spectateurs en 5 jours, fin juillet, ce qui en fait l’un des plus importants festivals d’arts de la rue organisé en France. Référence incontournable de la création en espace public, le festival Chalon dans la rue reflète l’actualité des arts de la rue. Chaque année, ce sont près de qui s’emparent de Chalon-sur-Saône. Les compagnies historiques se mêlent aux plus jeunes, les , le spectacle vivant aux performances.
                                    
                                    
                                    
                                    
                                    
