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Ville étape pour la : 28e fois
Préfecture : Haute-Garonne
Population : 505 000 hab. (Toulousains, Toulousaines), 818 500 hab. pour les 37 communes de Toulouse Métropole
Personnalités : Claude Nougaro, Zebda, Juliette, Groupe Image, Bigflo et Oli
Joueurs du Stade Toulousain en équipe de France : Vincent Clerc, Cédric Heymans, Clément Poitrenaud, Fabien Pelous, Frédéric Michalak
Cyclistes : Anthony Perez, Quentin Pacher, Didier Rous
Spécialités : foie gras, cassoulet, saucisse de Toulouse. Violette (fleur, bonbon, parfum). 5 restaurants étoilés
Sport : 85 000 licenciés, 500 clubs sportifs : Stade Toulousain rugby à XV (23 titres de champion de France, 6 en Coupe d’Europe), Toulouse Football Club (L1), Fenix Toulouse Handball (Division 1), Spacer’s Toulouse (volley-ball Ligue A), Toulouse Olympique XIII (rugby à XIII), Dauphins du TOEC (natation), Aviron toulousain. 11 médailles aux JO de Paris 2024 et 8 aux Jeux Paralympiques
Événements : Vélo Tour (avril), FilVvert (randonnée VTT, juin), Toulouse plages (juillet-août, 350 000 visiteurs), Marathon Toulouse Métropole (octobre)
Clubs cyclistes : Aware, Stade Toulousain cyclisme, Team Campilaro, Toulouse Olympique Aérospatiale Club
À vélo : 829 km d'aménagements cyclables sur la Métropole. Plus de 15 400 places de stationnement vélo sur la voie publique, 15 parkings avec stationnement sécurisé, près de 1 200 places dans les gares et parcs relais, 400 stations à Toulouse (3 300 vélos en libre-service dont 50 % à assistance électrique)
Économie : Aéronautique spatiale (10 000 emplois), électronique, biotechnologie, informatique, télécommunications. Airbus, ATR, Hyperloop Transportation Technologies, Météo-France. 163 centres R&D, 200 start-ups, 3000 entreprises dans les TIC. Deuxième ville étudiante de France (plus de 110 000 étudiants). Tourisme : 5 millions de visiteurs/an
Festivals : Printemps du Rire (avril), Rio Loco (juin), Toulouse les orgues (octobre), Siestes électroniques (juin)
Labels : Ville active et sportive (2018) / Capitale Européenne de la Science (2018) / Première ville au monde à visiter en 2025 (Lonely Planet) / Ville des musiques (UNESCO)
Sites web / réseaux sociaux : www.toulouse.fr / www.toulouse-tourisme.com / www.toulouse-metropole.fr / Facebook / Twitter / Instagram / YouTube / #TDFToulouse


TOULOUSE ET LE CYCLISME

Le Tour ne passe jamais bien loin de Toulouse, et quand il ne passe pas directement en ville, comme il l’a fait pour la dernière fois en 2019, lorsque Caleb Ewan avait enlevé sa première étape sur la Grande Boucle, il se trouve tout près. Il s’est ainsi posé à deux reprises à Blagnac, site de l’aéroport de la ville, en 2012 et en 2017. Ou encore à Cugnaux en 2011, à Muret en 2015 et en 2021 ou à Cazères en 2020, trois villes situées dans l’aire urbaine de la ville rose. 2008 était l’année de la révélation de Mark Cavendish, qui remporta à Toulouse la deuxième de ses 35 victoires sur la Grande Boucle. Le Mannois avait ouvert son compteur trois jours plus tôt à Châteauroux. Le terrain est, il est vrai, propice aux sprinteurs, et on ne s’étonnera pas de retrouver les noms de Rik Van Steenbergen, André Darrigade ou Jacques Esclassan au nombre des vainqueurs d’étapes à proximité du Capitole. Mais c’est aussi au sprint que s’y était imposé en 1948 le plus prestigieux des vainqueurs d’étape à Toulouse, Gino Bartali. Présente sur la carte du Tour inaugural de 1903, la ville avait à partir de 1909 été snobée par la course pendant trente ans. C’est qu’Henri Desgrange s’était ennuyé à mourir lors de l’étape remportée en 1909 par Jean Alavoine et avait décidé d’aller dans un avenir proche faire un tour dans les Pyrénées pour corser les débats ! On ne compte plus les coureurs nés à Toulouse, mais les plus connus sont sans doute Jean-Christophe Péraud, deuxième du Tour 2014 ou Frédéric Moncassin, vainqueur de deux étapes en 1996. Sylvain Marcailllou, 5e du Tour 1937, ainsi que Christian Chaubet ou Robert Forest dans les années 80, ont aussi représenté Toulouse sur les routes du Tour. Dans le peloton actuel, le Toulousain Anthony Perez a fait ses débuts sur le Tour en 2018.    


À voir

Le Capitole
Construction : 1190, XVIIIe et XXe siècle.
Histoire et caractéristiques : à Toulouse, pas de mairie, mais un majestueux Capitole. Édifice emblématique, il abrite l’hôtel de ville, un théâtre et des salles d’apparat où l’on croise les célébrités de la ville. Siège du pouvoir municipal depuis sa construction, décidée par les Capitouls au XIIe siècle, transformé et embelli à chaque époque, le Capitole déploie sa majestueuse façade néoclassique sur l’incontournable place du même nom. Ses murs racontent les grands moments de l’histoire toulousaine : de l’épisode cathare à la création des Jeux floraux, des comtes de Toulouse au siège de la ville. À l’étage, on traverse de magnifiques salles de réception, ornées des allégories de l’Amour de Paul Gervais, des 10 toiles géantes de Henri Martin, notamment la salle des Illustres dont les peintures retracent l’histoire de Toulouse et dont les bustes font revivre les personnalités qui ont marqué la ville.
Classement : classé Monument historique en 1840, 1911 et 1995.

Basilique Saint-Sernin
Construction : XIe siècle.
Style : roman.
Histoire et caractéristiques : cette basilique de briques et de pierres du XIe siècle n'est rien de moins que l'un des plus grands édifices romans d'Occident. Ancienne étape du chemin de Compostelle, elle est inscrite à ce titre au patrimoine de l'Unesco depuis 1998. Sous son clocher octogonal se découvre une immense nef voûtée de 21 m de haut ainsi qu'une crypte où demeurent de nombreuses reliques. Parmi elles, celles de saint Sernin, évêque martyr du IIIe siècle auquel la basilique doit son nom. Il est également possible d’y admirer le reliquaire émaillé de la Vraie-Croix, en forme de sarcophage. Dans les transepts richement décorés, on découvre des fresques médiévales émouvantes. La basilique et son environnement immédiat font l’objet d’un vaste projet de réhabilitation baptisé le Grand Saint-Sernin.
Classement : classée Monument historique en 1840. Classée au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1998 au titre des chemins de Compostelle.

Couvent des Jacobins
Construction : XIIIe et XIVe siècles.
Style : gothique.
Histoire : le couvent a été construit en quatre fois sur des terrains acquis en 1229 sur la partie nord du vieux rempart romain, avec de l'argent donné par un riche capitoul, Pons de Capdenier. La première campagne de construction a débuté en 1230 et consistait à construire une église de plan rectangulaire en rapport avec l'idéal de pauvreté qui caractérise les Mendiants. La deuxième campagne d'agrandissement a duré de 1245 à 1252 et a permis d'allonger l'église vers l'est, où un nouveau chœur est aménagé avec des chapelles funéraires. La troisième campagne (de 1275 à 1315) a été particulièrement importante, dotant l'église d'une abside dont les voûtes gothiques à croisées d'ogives culminant à 28 mètres sont soutenues par trois colonnes élevées dans l'axe est-ouest des piliers existants. Jaillissant du sommet de la colonne orientale, 22 nervures composent un gigantesque palmier minéral à la ramure géométrique. Le clocher est terminé en 1298 et abrite la cloche de l'Université, sa tour de 45 mètres de hauteur supporte alors une flèche de plan octogonal qui sera détruite pendant la Révolution. La dernière campagne de construction date du XIVe siècle et permet d'enlever le contraste entre le palmier de l'abside et la nef charpentée.
Caractéristiques : l'élément remarquable qui surprendra les visiteurs est la voûte unique en forme de palmier. L'église, avec sa double nef au décor peint et ses superbes vitraux, abrite également les reliques de saint Thomas d'Aquin depuis 1369. Quant au cloître du couvent, îlot de tranquillité dans la ville, il accueille régulièrement concerts et expositions. Joyau de l'art gothique méridional, cet ensemble fut fondé aux XIIIe et XIVe siècles par l'ordre des Dominicains.
Classement : classé Monument historique en 1840.

Le canal du Midi
Caractéristiques : plusieurs canaux traversent la ville : le canal du Midi, le canal de Brienne et le canal latéral à la Garonne. Inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, le canal du Midi relie Toulouse à la mer Méditerranée. Réalisée sous le règne de Louis XIV par Pierre-Paul Riquet et complétée au XIXe siècle par le canal latéral à la Garonne pour naviguer vers l'Atlantique, cette voie d'eau est à parcourir à pied ou à vélo, ou encore à découvrir en bateau. En été, on profite de la fraîcheur de leurs allées de platanes et de leurs eaux vertes et calmes.

Les Abattoirs
Construction : 1825.
Style : néo-classique.
Histoire : en 1823, la ville de Toulouse décide de regrouper ses différents abattoirs sur un site unique. C’est l’architecte Urbain Vitry qui est chargé, en 1825, du projet d’architecture du bâtiment. Il réalise une construction de type basilical, marquée par une articulation symétrique et un langage néo-classique.
Caractéristiques : dans ces abattoirs reconvertis en musée d’art moderne et contemporain, il n’y a plus d’animaux depuis longtemps... Cet endroit insolite met ses 3 000 m² au service des 4 000 œuvres de sa collection permanente et des grandes expositions qu’il accueille régulièrement et qui font sa renommée (Franz Gertsch, Dado, Daniel Spoerri, Roland Topor…). Les salles, très spacieuses, permettent une circulation agréable, même en cas d’affluence. On y trouve les plus grands noms de l’art moderne et contemporain : Fontana, Riopelle, Chaissac, Hartung... À l’extérieur, 16 œuvres monumentales constituent un parcours original et coloré qui débute devant l’entrée du musée avec Les Femmes au Perroquet de Fernand Léger.
Classement : inscrits Monument historique en 1990.

Cité de l’Espace
Caractéristiques : se promener sur la Lune, embarquer sur la station Mir, contempler la fusée Ariane 5, rêver la tête dans les étoiles… On peut faire tout cela à la Cité de l’espace, à deux pas du centre de Toulouse. La Cité propose 2 500 m² d’expositions interactives pour devenir incollable sur la Terre et l’Univers, tout savoir sur les vols spatiaux et même apprendre à prévoir la météo. Ses jardins de 5 hectares, qui abritent des répliques grandeur nature d’engins spatiaux et un grand télescope, son cinéma IMAX® sur écran géant, son planétarium interactif et ses nombreuses animations pour petits et grands rendent le voyage spatial encore plus ludique.

La Halle de la Machine
Caractéristiques : la Halle de La Machine a ouvert ses portes le 9 novembre 2018 dans le quartier de Montaudran, sur la Piste de Géants, ancienne piste historique de l’Aéropostale. On peut depuis visiter l’écurie des machines de spectacle conçues et fabriquées par François Delaroziere et les équipes de la Compagnie La Machine, à travers une exposition permanente et vivante. Pensée comme une invitation au voyage, la Halle de La Machine donne vie à cette extraordinaire écurie de machines sous les yeux du public, rapportant leurs contes et légendes. Elle abrite notamment une nouvelle créature singulière et monumentale, le Minotaure, dont la première apparition a eu lieu à Toulouse du 1er au 4 novembre 2018, à l’occasion du spectacle Le Gardien du Temple.


À MANGER  

Le fenetra

Cette pâtisserie typiquement toulousaine, composée de meringue, de poudre d'amande et d'écorces confites a été largement oubliée des Toulousains eux-mêmes avant que certains pâtissiers et guides touristiques la remettent au goût du jour. Ce gâteau remonte à l’époque romaine, où il était consommé par la période des Feretralia, des fêtes célébrées aux ides de mars. Les Toulousains se rendaient alors en procession à la grande nécropole du sud de la ville. Au XVIIIe siècle, cette fête devint une procession doublée d’un repas familial durant lequel les Toulousains consomment le fenetra. Il est pourtant un peu difficile de trouver aujourd’hui le fenetra à Toulouse. Quelques pâtisseries le confectionnent toute l’année, de même que la boutique Regals, rue du Taur, qui a relancé sa vogue

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