Les candidatures au Label « Ville à Vélo » sont ouvertes
  • Ville-étape pour la 10e fois
  • Préfecture du Cantal (15)
  • Habitants 26 200 (Aurillacois et Aurillacoises)


La préfecture du Cantal est aussi la capitale historique de l’industrie du parapluie, mais les coureurs du Tour l’ont globalement atteinte sans pépins lors des six arrivées d’étapes qui s’y sont jouées. La dernière reste même un précieux souvenir pour Luis Leon Sanchez, qui y avait remporté sa première étape sur le Tour de France en 2008. Le vainqueur du Tour 2012, Bradley Wiggins, a lui aussi une référence de choix à Aurillac, puisqu’il y avait gagné une étape du Tour de l’Avenir en 2005. La dernière visite du Tour remonte à 2024, pour un départ qui avait porté chance à Biniam Girmay, vainqueur un peu plus tard à Villeneuve-sur-Lot.

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AURILLAC

Festival du théâtre de rues Création : 1986. Histoire : le Festival international de théâtre de rue d'Aurillac (Cantal) a été créé par le metteur en scène français Michel Crespin. À partir de la troisième édition en 1988, apparaît sur l’affiche du festival un personnage avec une expression du visage étonnée : cette illustration d’Henri Galeron est depuis présente sur les affiches de chaque édition. En amont du festival dans le cadre des Préalables, des compagnies présentent depuis 1999 leur spectacle dans certaines communes du département. En 2004, l’association Éclat, productrice du festival, crée Le Parapluie, un centre international de création artistique et de recherche ayant pour but de participer au rayonnement du théâtre de rue. Caractéristiques : Aurillac est considéré comme le plus grand festival de théâtre et d’arts de la rue européen, très couru autant par un public appréciant son ouverture que par des professionnels, avec des centaines de spectacles accessibles gratuitement en plein air ou sous chapiteau, joués par quelque 600 compagnies venues du monde entier. Il a lieu chaque année pendant quatre jours, du mercredi suivant le 15 août au samedi. Il a vu sa fréquentation croître jusqu’à environ 200 000 spectateurs au cours des quatre jours du festival, qui aura lieu en 2026 du 20 au 23 août.


Château Saint-Étienne Construction : IXe au XIXe siècle. Style : médiéval et troubadour. Caractéristiques : bâti sur une butte de 685 mètres, le château Saint-Étienne domine la ville. Du premier castrum il ne reste qu’une tour carrée, offrant sa masse imposante. Trois périodes de construction se distinguent : le IXe siècle à la base, le XIIe siècle, puis le XIVe siècle. L’arase supérieure date du XIXe siècle et une terrasse a remplacé l’ancienne toiture en pavillon du XVIIIe siècle. De plan carré, la tour s’élevait jusqu’en 1747 à plus de trente mètres, date à laquelle elle fut arasée. On pénétrait par une porte à sept mètres au-dessus du sol comme la tour de Saint-Simon qui appartenait aussi à l’abbaye, et de là on redescendait au rez-de-chaussée par une échelle. L’abbaye possédait un réseau d’autres tours bâties sur le même modèle, comme celles de Naucelles ou de Faliès. Le corps de logis qui se trouvait au pied de la tour a été détruit en 1868 par un incendie. Un vaste bâtiment a été reconstruit à l’initiative de Louis-Furcy Grognier dans le style du Palais des papes à Avignon. En effet, redécouvrant l’origine locale du pape Sylvestre II, une souscription municipale a été lancée pour lui ériger une statue, et le thème du palais des papes est devenu celui de l’architecte Juste Lisch. Destination actuelle : le château Saint-Étienne était jusqu’en 2023 le site du musée la Maison des volcans et du centre d’étude et de protection de l’environnement de la Haute-Auvergne avec un laboratoire de recherche universitaire. Le musée a fermé dans l’attente de la mise en place d’un nouveau musée plus généraliste. Le château accueille depuis, au mois de juin, le festival Là haut la nuit. Classement : inscrit Monument Historique depuis 2010. Site inscrit depuis 1974.


Église abbatiale Saint-Géraud Construction : Xe au XIXe siècle. Style : roman. Caractéristiques : sur les éléments romans détruits à plusieurs reprises, la dernière restauration du XIXe siècle a complété la nef avec trois travées et un porche, et reconstruit à neuf le clocher. Le clocher actuel de l’abbatiale Saint-Géraud est la plus haute construction de la ville avec ses 77 mètres de hauteur. Histoire : l’abbaye Saint-Géraud d’Aurillac est une ancienne abbaye bénédictine qui a été le modèle de celle de Cluny. Elle a été fondée avant 885 par le comte Géraud d’Aurillac. L’abbaye a été un centre intellectuel de premier plan au Moyen Âge. Elle avait également plus d’une centaine de dépendances et possessions, dont une quarantaine de prieurés allant de l’Auvergne jusqu’en Espagne et s’étendant sur une douzaine de diocèses. Destination actuelle : lors de travaux de rénovation en 2013, des vestiges importants ont été découverts, qui ont conduit à un réaménagement du site, inauguré en septembre 2025. Classement : inscrite Monument Historique en 1920 et 1942.


Haras national d’Aurillac Construction : 1983. Histoire : lors de la réorganisation des haras par Napoléon Ier en 1806, le dépôt d’étalons d’Aurillac est installé dans le couvent de la Visitation de la rue des Carmes. C’est également en ce début du XIXe siècle, en 1821, que les premières courses sont organisées à Aurillac. En 1973, les installations de la rue des Carmes s’avèrent de plus en plus exiguës pour les 47 étalons qui y vivent. C’est pourquoi un haras neuf est construit en 1983 au sud de la ville sur un domaine de 17 hectares, remis à l’État par le département du Cantal, à proximité de l’hippodrome et de l’école d’équitation, créant ainsi un pôle hippique d’une trentaine d’hectares dans la périphérie immédiate de la ville, auquel s’est ajouté un poney-club.


Préfecture du Cantal Construction : XIXe siècle. Style : néoclassique. Caractéristiques : édifice construit de 1800 à 1806 sur les plans de l’ingénieur Lallié, puis achevé en 1814 par l’ingénieur Demets, représentant la première préfecture bâtie en tant que telle en France. De style néo-classique, il se compose d’un avant-corps à fronton sur la façade ouest et d’une rotonde, tous deux ornés d’un décor de pilastres doriques et de frise à métopes. L’intérieur de la rotonde abrite un salon Empire avec parquet en marqueterie étoile et coupole à caissons en stuc. Classement : Monument Historique depuis 2004.

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