1975 : l'année capitale (I/IV) - Quand les grimpeurs prennent du pois

Un vent de nouveauté a soufflé sur le Tour de France 1975. Quand les organisateurs tablent sur une innovation, ils n’en connaissent pas encore la portée, mais l’instinct de Jacques Goddet et Félix Lévitan a été récompensé avec les trois initiatives qui fêtent maintenant leurs cinquante ans : le maillot à pois pour le meilleur grimpeur, le maillot blanc au meilleur jeune et l’arrivée de la dernière étape sur les Champs-Elysées. Ce triple pari a aussi coïncidé avec un scénario de course d’exception, Bernard Thévenet devenant le premier coureur à battre Eddy Merckx sur le Tour de France. Le site letour.fr revient en quatre épisodes sur 50 ans d’histoire.

Quand les grimpeurs prennent du pois (I/IV)

Un maillot inspiré d’une casaque de jockey pour distinguer le leader du classement de la montagne ! Et pourquoi pas ? La fantaisie a fait sourire quelques jours, mais cette nouvelle tenue a très vite séduit les champions, à commencer par Lucien Van Impe, qui termina sa carrière avec 6 victoires (1971-72-75-77-81-83) et a été le premier à incarner en rouge et blanc le personnage du meilleur grimpeur. Inspiré par ce maillot à part dont il s’est pris de passion, c’est un autre amoureux des cimes, Richard Virenque, qui s’est fixé le défi de battre le record du champion belge. Sa mission a été accomplie et avec une série de sept succès (1994-95-96-97-99-2003-04), son exemple a aussi ancré une tradition française dans laquelle se sont ensuite inscrits Thomas Voeckler, Julian Alaphilippe ou encore Romain Bardet. Depuis 1975, les Français ont largement dominé la scène des pois (20 victoires), mais ont aussi laissé s’exprimer l’école des grimpeurs colombiens (5) et de façon plus dispersée dans le temps les Italiens (5).


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