2014 : Talansky, tel le phénix

L’heure de gloire de la formation Cannondale, anciennement Garmin-Slipstream puis Garmin-Cervelo, remonte à l’édition 2011 durant laquelle ses rouleurs se sont imposés sur le chrono des équipes des Essarts, permettant à leur champion du monde Thor Hushovd de s’emparer du Maillot Jaune. Des victoires d’étapes arrachées sur de remarquables coups de force par David Millar en 2012, Dan Martin en 2013 et Ramunas Navardauskas en 2014, sont aussi venues pimenter des journées un peu trop tranquilles. Mais la dose d’émotions envoyée en mondiovision aux téléspectateurs a atteint un pic dans l’étape tracée entre Besançon et Oyonnax sur le Tour 2014, avec le suivi du calvaire vécu par Andrew Talansky. Annoncé comme un prétendant à la victoire depuis son succès sur le Dauphiné quelques semaines plus tôt, l’Américain traîne une méchante douleur lombaire depuis une chute dans le final de l’étape de Nancy. Largué par le peloton, il se résigne presque à abandonner, met pied à terre et s’effondre au bord de la route. Son directeur sportif Charly Wegelius lui tient alors un discours régénérateur dont la teneur reste inconnue… et le naufragé redevient « Pitbull ». Talansky remonte sur son vélo et termine l’étape en solitaire, devant la voiture balai. Juste pour l’honneur, puisqu’il ne repartit pas le lendemain.

Les coureurs de Cannondale-Drapac à suivre sur le Tour 2017 : Andrew Talansky (Usa), Pierre Rolland (Fra)