« Sur les deux sprints précédents, l'équipe avait fait du très bon travail. Mais j'étais un peu trop anxieux, et j'ai démarré trop tôt. Avec une petite hésitation, c'est suffisant pour permettre à un ou deux coureurs de passer, et ne plus jamais les revoir. Aujourd'hui, il a fallu que je sois plus fort que mon impatience… mais j'ai presque attendu trop longtemps. J'ai vu que Kristoff avait deux lanceurs, et habituellement il lance son sprint assez tôt. Du coup, je l'ai attendu, mais c'était presque trop tard, il a fallu que j'évite Guarnieri et j'ai presque paniqué. Si Greipel avait bougé vers les barrières, c'était fini, mais il a été gentleman et il a sprinté droit. J'avais la même puissance que les autres jours, mais c'était juste une question de timing.
Ce qui s'est passé pour Tony Martin, c'est très triste pour l'équipe : c'est comme si nous étions partis à 12, et nous ne sommes plus que 8 ! Je suis content que son opération se soit bien passée, et je lui dédie cette victoire.
Chacune de mes 26 victoires est très spéciale. Sur le Tour de France, une seule victoire peut faire une carrière. Alors réussir à s'imposer presque chaque année, c'est énorme. Pour moi, revenir sur cette course et m'imposer après deux ans, c'est génial, spécialement parce que mon épouse et ma fille sont présentes ici. »
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10 juillet 2015
- 19:17
Mark Cavendish : « J’ai presque attendu trop longtemps »