DICTÉE DU TOUR 2024 : TOUS LES RÉSULTATS

Concours de bravos, en attendant le chrono...

Même par grand beau temps, les fins de journée n'ont jamais été aussi animées dans le cœur d'Utrecht. Les bords des canaux convergeant vers le Parc Lepelenburg se sont garnis de spectateurs venus à assister à la présentation des équipes, où les supporteurs néerlandais ont pu transmettre leurs énergies à leurs 20 représentants dans le peloton. Connaisseurs de la discipline, c'est à Tom Dumoulin qu'ils ont réservé l'ovation la plus bruyante, comme premier encouragement pour la mission qui l'attend samedi : remporter le chrono inaugural qui sera disputé en ville sur un parcours de 13,8 km. Emu par ce soutien massif, le rouleur de Giant-Alpecin n'osait pas trop se projeter sur la possibilité de s'approprier le premier Maillot Jaune : « Ce serait cool ! Mais d'abord, je dois surtout rester concentré sur ce que je sais faire. Pour résumer, je suis un peu nerveux, mais aussi très excité… et confiant ». Tout à fait conscient de la qualité de ses adversaires, le chouchou du public évoque avant tout Tony Martin, qui de son côté espère bien saisir l'occasion : « J'ai une chance de gagner, car ma condition est bonne. C'est mon premier objectif sur ce Tour, je me suis entraîné pour cela. Mais je me suis déjà retrouvé dans cette situation, et ça n'avait pas marché ! »

L'enjeu du premier Maillot Jaune emballe les Hollandais. Ils peuvent aussi compter sur Wilco Kelderman, qui estime « avoir de bonnes jambes, et en plus gagné de la confiance après ma victoire sur le contre-la-montre des championnats nationaux ». Mais les passionnés d'Utrecht et d'ailleurs se projettent aussi sur la bataille que vont se livrer le favoris pour le Maillot Jaune des Champs-Elysées. Parmi les quatre leaders le plus souvent désignés dans les pronostics, les tempéraments comme les profils sont différents, mais tous se rejoignent dans la façon d'aborder les difficultés de la première semaine : « Ce sera très dur, certainement… comme pendant tout le Tour d'ailleurs, prévoit Chris Froome. L'année dernière, je n'avais même pas vu les pavés, alors j'aimerais bien y arriver cette fois-ci ». Les souvenirs sont naturellement opposés pour Vincenzo Nibali, auteur en 2014 d'un festival sur les pavés menant à Arenberg : « nous essaierons de faire aussi bien, mais c'est très difficile de comparer. En tout cas, nous ferons tout pour nous présenter dans d'aussi bonnes conditions », affirme sereinement le tenant du titre. Alberto Contador, bien avant son abandon, avait déjà lâché du terrain sur les pavés, qu'il redoute dans un contexte très précis : « de toute façon c'est difficile, mais ce qui sera déterminant pour moi, ce sont les conditions climatiques, car c'est encore plus dur avec de la pluie ».  Nairo Quintana, qui fait son retour sur l'épreuve après sa 2ème place en 2013, préfère quant à lui emprunter un positionnement malicieux pour s'exprimer sur les pavés : « je suis allé m'entrainer sur ces secteurs, et je ne trouve pas cela si dur, j'aime bien. Je peux même dire que cela m'amuse ».

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