La situation géographique privilégiée de Montpellier, à mi-chemin entre les massifs pyrénéens et alpins, lui a valu d'accueillir souvent le Tour. En 1930, Charles Pélissier y remportait la quatrième de ses huit victoires d'étapes dans l'édition, record toujours à battre.
La plus belle bagarre sur la route de Montpellier eut lieu en 1951, où Hugo Koblet, glissé dans la bonne échappée, lancée par Abdelkader Zaaf et Raphaël Geminiani, parvint à surprendre Fausto Coppi, Gino Bartali et Louison Bobet. Victime d'une terrible défaillance, Coppi perdit le Tour ce jour-là tandis que Koblet signait sa 4e victoire d'étape avant le sacre de Paris.
Depuis, de nombreux sprints s'y sont déroulés, jusqu'à ceux remportés en 2005 par Robbie McEwen, puis en 2007 par Robert Hunter qui devenait ainsi le premier Africain à s'offrir une étape de la Grande Boucle. En 2011, lors de la dernière visite du Tour, Mark Cavendish y avait signé l'une de ses cinq victoires d'étapes cette année-là.
Montpellier fut aussi longtemps le siège du défunt Grand Prix du Midi Libre et est la ville natale de Stéphane Goubert, qui après ses dix Tours de France entre 1999 et 2009, est devenu un consultant respecté.
vcy
4 juillet 2013
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Montpellier et le cyclisme

