« Ce que ça représente, c'est tout le voyage que j'ai fait pour en arriver là, à partir de là où j'ai commencé. J'ai roulé à mes débuts sur un petit mountain bike sur les routes poussiéreuses du Kenya, et maintenant je me retrouve avec le Maillot Jaune du Tour de France à la veille de l'arrivée à Paris. C'est difficile d'exprimer tout cela avec des mots, mais c'était un voyage incroyable. Cette course a été une bataille tous les jours, avec des étapes ventées, la pluie, les montagnes… J'ai l'impression que pour la 100ème édition, nous avons eu une course à part.
Dans les deux derniers kilomètres, lorsque j'étais avec Rodriguez et Quintana, j'ai été envahi par un sentiment très spécial. J'aurais voulu gagner l'étape, mais je n'avais plus les jambes pour le faire. Et surtout, j'ai commencé à me dire « ça y est, dans 5 minutes c'est fait, et tout s'est bien passé ». C'était très difficile de rester concentré, parce qu'il y a quand même eu toute cette pression accumulée pendant ces trois semaines de course. D'un seul coup, tout était réglé, c'est très bizarre. »
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20 juillet 2013
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