David Millar : « Je suis très fier »

C’est incroyable. J’ai pensé pendant la journée à la forme que tient l’équipe olympique britannique. On a beaucoup de temps pour penser en 226 kilomètres. C’est une équipe avec 4 vainqueurs d’étapes sur le Tour !
Nous pouvons être fiers de l’intérêt que suscite maintenant le cyclisme en Grande-Bretagne. Il faut l’apprécier à sa juste valeur, car ce ne sera peut-être pas toujours le cas. Nous avons le champion du monde, Bradley est en jaune, Chris (Froome) représente sa plus grande menace ! Si vous m’aviez dit que ça pourrait arriver il y a dix ans, je ne vous aurais pas cru.
C’est une belle victoire, et elle me touche particulièrement car elle vient le jour du 45ème  anniversaire de la mort de Tom Simpson. La boucle est bouclée, dans un sens. Je suis un ex-dopé, et je suis très fier de montrer que notre sport peut changer, que l’on peut gagner propre. Il ne faut pas oublier le passé, je fais partie des gens qui ont fait des erreurs, et je veux que les gens sachent que je suis quelqu’un de propre maintenant.
Cela me fait très plaisir d’être celui qui sort l’équipe de ce qui a été un Tour difficile. J’étais particulièrement motivé aujourd’hui.
C’était une sacrée journée, avec pratiquement 100 kilomètres de bataille pour l’échappée. Nous jouons les étapes puisque nous avons eu des abandons et que les plans ont dû évoluer très rapidement. Mais avec ces deux grandes ascensions en début de parcours, je ne m’attendais pas à la gagner. Sur la fin, j’étais extrêmement concentré pour gagner le sprint. On a été obligés de continuer sur notre allure pour ne pas être rejoints. Alors j’ai pris le risque de laisser Jean-Christophe me suivre. J’ai eu peur de ne pas y arriver dans le sprint, c’était très serré.

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