Nous avons parlé ce matin de l’étape, et tout le monde disait que ce serait très dur d’aller la gagner, avec cette côte à grimper à 25 km de l’arrivée. Il fallait absolument être devant pour l’aborder, si on voulait une chance de gagner. L’équipe a fait un très bon travail pour me mettre dans la bonne position, et ensuite j’ai réussi à m’accrocher.
Pour la montée puis pour la poursuite c’était un avantage d’avoir quatre coureurs autour de moi. Cela a permis de reprendre Albasini et Vinokourov, même s’il a fallu travailler dur. C’était une spéculation de prendre la roue de Boasson Hagen. Je sais qu’il est très fort, et que c’est une arrivée qui peut lui correspondre. En plus j’ai vi que Wiggins emmenait le sprint pour lui, alors j’ai gardé cette idée. J’ai eu du nez.
Interviews
14 juillet 2012
- 17:54
André Greipel : « J'ai eu du nez »

