Lampre et Columbia contrôlent
Un groupe de sept coureurs se dégage dans les deux premiers kilomètres à l’initiative de Mathieu Perget, mais réintègre le peloton au km 7. Un format plus réduit semble plus acceptable pour les équipes de sprinteurs, qui laissent plus facilement sortir un quatuor avec Breschel (SAX), Oss (LIQ), Vaugrenard (FDJ) et Pineau (QST). Malgré une autorisation de principe, la progression de l’échappée se heurte à la volonté des coureurs de HTC-Columbia et Lampre. Dès lors, l’écart maximal est enregistré au km 41, avec 3’35’’.
Milram joue aussi
Le vent favorable pousse les coureurs à un rythme élevé de 45,4 km/h après deux heures de course. Les échappés s’investissent tout en préservant leur énergie pour le moment redouté où l’accélération sera déclenchée. A 50 km de l’arrivée, les maillots bleus de Milram affichent leurs ambitions en se portant eux aussi à l’avant du peloton. Et à 25 km de l’arrivée, il ne reste plus que 1’10’’ d’avance aux échappés pour entretenir l’espoir.
Hushovd, 14ème
La menace se précise à 15 km de l’arrivée, avec une marge réduite à 30’’. C’est le moment que choisit Jérôme Pineau pour accélérer, mais la réplique de Daniel Oss se révèle un peu plus durable. Il poursuit en tête jusqu’à la banderole annonçant l’arrivée à 4 km, puis se retrouve avalé par le peloton, alors emmené par les coureurs de Sky. Dans le dernier kilomètre, Thor Hushovd semble en bonne position, emmené par Brett Lancaster. Petacchi lance le sprint le premier. Mais dans les 200 derniers mètres, l’accélération de Mark Cavendish, qui a sauté dans la roue de l’Italien, fait une nouvelle fois des ravages. Il franchit la ligne avec deux longueurs d’avance sur Julian Dean. Thor Hushovd, 14ème, cède son maillot vert à Alessandro Petacchi.