Quand les Saxo Bank se placent à l’avant, il y a toujours une panique dans le peloton. Mais je préfère que l’équipe prenne les commandes, pour ne pas retrouver coincé à l’arrière en cas de cassure. Alors je leur ai juste dit « on y va », dans les 15 derniers kilomètres, et nous avons tout donné. Le but n’était pas de casser le peloton, c’était d’être à l’abri pour cette descente un peu sinueuse qui nous menait à l’arrivée.
L’étape de demain se termine par une montée difficile, et je serai à l’avant pour essayer de grignoter encore un peu de temps. Et qui sait, s’il y a moyen de gagner une autre étape, je ferai tout pour aller la chercher. Je pense que Contador va attaquer, mais je crois que je peux lutter avec lui dans cette montée. J’aime la côte de Mende, et je pense qu’il y a une possibilité de faire une petite différence. Si j’ai toujours le punch que j’avais il y a quelques jours, je peux m’en sortir très bien, ou au moins ne pas perdre de temps.
Je n’ai pas dépensé beaucoup d’énergie aujourd’hui, l’équipe m’a bien entouré.
Interviews
15 juillet 2010
- 19:25
Andy Schleck : « Je peux lutter avec Contador demain »