Simon Gerrans : « Mieux vaut tard que jamais »

Lorsque nous avons commencé l’ascension finale, avec un tel écart, j’ai tout de suite pensé que nous allions y arriver. C’est seulement à ce moment que j’ai compris que nous pourrions rester devant. Mais ce n’est qu’à cent mètres de l’arrivée que j’ai vu que je pouvais gagner. J’étais vraiment en difficulté, à un moment, mais j’ai réussi à reprendre Martinez et Pate. _ Dans les étapes précédentes, j’ai essayé tous les jours d’aller dans une échappée, mais ce n’est jamais venu. Sur ce genre d’étape de montagne, je n’ai normalement rien à espérer pour la victoire, mais j’ai pensé « après tout tu n’as rien à perdre, et il y a un jour de repos demain ». Après, j’ai donné tout ce que j’ai pu pour rejoindre l’échappée. _ Dans le dernier kilomètre, j’ai commencé à vraiment y croire. Ils grimpaient mieux que moi, et c’est pour cela que je ne leur ai pas donné beaucoup d’aide dans l’ascension. _ C’était mon but dans chaque Tour de France d’essayer de gagner une étape. C’est ma quatrième participation, cela a donc pris du temps, mais mieux vaut tard que jamais. »