« On m’avait dit qu’il n’y avait pas de vent, mais en réalité il y en avait vraiment beaucoup sur la dernière ligne droite. Je n’ai pas pu réellement décoller comme je l’aurais voulu, à 150 mètres de la ligne. Mais j’ai quand même réussi à accélérer, à prendre un peu d’avance et à la conserver. _ La pratique de la piste, ça m’a aidé à acquérir les bases de la vitesse. J’ai une bonne accélération, et c’est exactement de cela que l’on a besoin sur la piste. C’est la même accélération qui me permet de faire la différence et de créer un écart quand je démarre. Ensuite, j’arrive à garder mon avance. Je suis aussi très bien entouré, et c’est aussi grâce au travail de mon équipe que je gagne : ils m’emmènent toujours parfaitement dans le dernier kilomètre. J’ai été emmené par Marcus Burghardt, qui m’a déposé dans le train des Liquigas, et ensuite j’ai réussi à l’utiliser à mon avantage pour gagner l’étape. _ Il y a une petite blague sur le fait que les autres sprinteurs sont démoralisés, mais c’est de bonne guerre. J’ai gagné quatre étapes, mais je ne suis toujours pas tout près du maillot vert. Pour y arriver, il faut être bon et régulier, et je n’ai pas assez d’expérience pour cela. Je peux gagner une étape, mais je peux aussi terminer 10ème. Pendant ce temps, des coureurs comme Oscar peuvent se classer 2ème, 3ème, 2ème, 3ème… _ Je n’ai pas encore décidé si j’allais rester jusqu’à Paris. Je vois toujours jour après jour. »
Interviews
18 juillet 2008
- 18:31
Mark Cavendish : « J'ai utilisé le train des Liquigas »