La confirmation Cavendish

Tour de France 2008 | Étape 8 | Figeac > Toulouse

Lefèvre attaque en solitaire _ Gagner sa place dans l’échappée du jour coûte parfois aux attaquants une quantité d’efforts considérable. Ils ont été nombreux à vouloir participer à une aventure menant à Toulouse, à commencer par les sept candidats du premier kilomètre (Frischkorn -TSL-, Cheula -BAR-, Rosseler -QST-, Riblon -ALM-, Terpstra -MRM-, Vaugrenard -FDJ- et Augé -COF-), repris après seulement 3 km passés en tête. Plusieurs groupes de calibres encore plus importants se sont ensuite dégagés, sans parvenir à semer le peloton. Après 35 km de course, c’est en solitaire que Laurent Lefèvre se détache, dans la côte de Macarou. Dans son sillage, trois coureurs semblent autorisés à partir à sa poursuite : Txurruka (EUS), Riblon (ALM) puis Pineau (BTL) le rejoignent au km 84. _ _ Crédit Agricole et Rabobank en poursuite _ A quatre, le travail se poursuit avantageusement : l’échappée obtient un avantage maximal de 5’15’’ au km 110. La situation se dégrade rapidement quand les équipiers de Crédit Agricole, avec ceux de Rabobank, précipitent la poursuite, à 60 km de l’arrivée. En moins de 20 km Laurent Lefèvre (BTL), Jérôme Pineau (BTL), Amets Txurruka (EUS) et Christophe Riblon (ALM) voient fondre leur marge, qui n’est plus que de 50’’ au sprint de Rabastens. _ _ Echappés sous contrôle _ Afin d’éviter la confusion d’une jonction trop précoce, les équipes de sprinteurs ralentissent tout aussi brutalement le rythme, tout en conservant les échappés à portée de roues. Mais le rapprochement a déjà donné des idées aux attaquants, comme Niki Terpstra (MRM), qui s’engage dans une contre-attaque finalement inefficace. A 25 km de l’arrivée, les échappés s’accrochent toujours à leurs 50’’ d’avance, mais restent surtout sous contrôle. La situation étant inchangée à 13 km de l’arrivée, Txurruka accélère et se détache en compagnie de Pineau. _ _ Cavendish, foudroyant _ Les deux derniers rescapés résistent quelques kilomètres de plus, mais sont contraints à réintégrer le peloton à 3,5 km de l’arrivée. La préparation du sprint massif est alors lancée, et l’on voit alors à nouveau les équipiers de Columbia en action, cette fois-ci en mission pour Cavendish. Sous la flamme rouge, ce sont pourtant les ouvreurs de Gert Steegmans qui sont en tête. Le Belge est d’ailleurs le premier à accélérer, à 500 m de la ligne. La réplique de Cavendish, nouveau joyau du sprint mondial, est foudroyante. En moins de 200 m, il double tous ses rivaux et franchit la ligne sans aucune opposition, avec plusieurs longueurs d’avance.

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