« J’ai vécu le pire au départ, avec cette chute à cause d’un chien. A ce moment là j’ai pensé que c’était fini. Je suis vraiment tombé lourdement, mon vélo était cassé, j’avais mal au bras… Puis j’ai été soutenu par tout le monde, dans les voitures suiveuses et dans le public. J’ai aussi eu un peu de chance car Merckx était en contre attaque, cela m’a aidé de revenir avec lui. Ensuite, lorsque nous avons pris un écart important, j’ai bénéficié du fait que Merckx n’avait plus le droit de rouler, car la position de Kirchen était menacée par Boogerd. Le rythme c’est donc calmé, cela m’a permis de récupérer et de garder des forces pour le final. _ A 3 km, j’ai vu une opportunité, mais Boogerd a ensuite ramené tout le monde sur moi. Sur la fin, quand j’ai vu les autres revenir, j’ai cru que c’était foutu. Mais comme j’étais devant, il fallait que j’y reste et je me suis dit « perdu pour perdu autant attaquer ». Il ne fallait pas attendre que les autres le fassent, car je m’étais déjà fait avoir à Marseille. _ C’est cette victoire que j’attendais. »
Interviews
27 juillet 2007
- 18:48
Sandy Casar : « J'ai cru que c'était foutu »

