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Saint Vulbas – Saint jean de Maurienne

 Site classé de la cascade de Glandieu Commune concernée : Saint-Benoît    

Le Gland, rivière affluente du Rhône, précipite ici ses eaux dans le vide sur le rebord occidental de la Montagne de Saint-Benoît en une chute ample et échevelée.  

Nous sommes à l’extrême Sud de la chaîne du Bas Bugey, que le Gland traverse perpendiculairement (Est Ouest) en l’incisant d’une profonde échancrure. Au débouché, les eaux rebondissent à mi-hauteur de la falaise, composant un monumental escalier liquide. A ses pieds, quelques rochers émergent en bordure de la vaste vasque, où les curieux se plaisent à se faire photographier depuis la fin du XIXe siècle.

Une ligne boisée surplombe la cascade et souligne la majesté de ce spectacle naturel, facilement visible de la route départementale 19.

Rien d’étonnant donc à ce que la cascade de Glandieu ait été l’un des premiers sites classés dans l’Ain, trois ans après le vote de la première loi de protection des sites naturels, le 21 avril 1906.  

Au rythme des saisons et des variations de débit, la cascade se pare alternativement du blanc de son écume, du brun des eaux du Gland en crue, du vert de la mousse qui pousse sur les rochers ou d’une couche de glace qui renouvellent chaque fois la visite.  

Site classé de la cascade de Glandieu Commune concernée : Saint-Benoît
Site classé de la cascade de Glandieu Commune concernée : Saint-Benoît © Cascade de Glandieu

Sous le regard de La Savoyarde :

Le Chignin-Bergeron : blanc de Savoie

À proximité de Montmélian, sur la droite de la route, le vignoble de Chignin Bergeron s'étend au pied du Massif des Bauges et de la montagne « La Savoyarde » ou Roc de Tormery.

Ce nom est attribué à une partie de la falaise de calcaire Jurassique, dur, qui ressort au-dessus des éboulis et sédiments glaciaires. Il se justifie par le profil de la falaise supérieure de la montagne, qui évoque (paréidolie) le profil d'une paysanne de Haute-Tarentaise, coiffée de la "frontière" (coiffe traditionnelle de Tarentaise).

Le vignoble est situé sur les coteaux sud du massif des Bauges, sous « La Savoyarde », constitués de nappages d'éboulis calcaires, de sols alluvionnaires et de moraines glaciaires.

Chambéry : Une catastrophe déplace une capitale … et permet l’installation d’un vignoble

À l’approche de la cité ducale, Chambéry, qui occupe un site de cluse (passage resserré) entre les massifs des Bauges et de la Chartreuse, la route passe alors entre les villages de Chignin (à droite) et Myans (à gauche).

Le Mont Granier (1933m), massif calcaire qui marque l’extrémité septentrionale du Massif de la Chartreuse, a connu un énorme éboulement en 1248. 500 millions de m³ ont recouvert et écrasé de nombreux villages, faisant plusieurs milliers de morts. La ville de Saint-André, alors capitale religieuse de la Savoie, fut rayée de la carte, alors la capitale savoyarde devint Chambéry.

L’éboulement épargna une petite chapelle dédiée à la Vierge. Les gens de l'époque ont vu là un signe du ciel, et un pèlerinage est né spontanément. Ce pèlerinage prit de l’importance deux siècles plus tard et une nouvelle église, plus grande (l’église actuelle, appelée « Sanctuaire Notre-Dame de Myans »), fut construite au-dessus de l’ancienne maintenant appelée l’Église Basse. Ce sanctuaire est visité aujourd’hui par 80 000 à 100 000 pèlerins et visiteurs par an.

Récemment encore (en mars 2016), le Granier a été le siège d'impressionnants écroulements qui font l'objet d'une surveillance continue.

Sur les éboulis du XIIIe siècle ont été installées des vignes. Ce vignoble d’Apremont est le « compagnon » des fondues savoyardes.

Les Grottes de Saint-Christophe

Les grottes de Saint-Christophe ou grottes des Échelles (limite du Dept de la Savoie, limite occidentale du massif de la Chartreuse, non loin des gorges du Guiers Vif.

Deux grottes différentes :

  • La grotte supérieure avec ses marmites de géants.
  • La grotte inférieure (ou grand goulet), traversée par une passerelle située de 5 à 25 m au-dessus du sol et permettant de découvrir une vue panoramique sur la vallée des Échelles.

Cet ensemble de deux grottes bien distinctes a été creusé par l'érosion naturelle du calcaire, effectuée par les eaux des ères glaciaires.

Ces grottes sont restées dans l'Histoire en raison de leur proximité avec la frontière entre le royaume de France et le duché de Savoie, puis le royaume de Sardaigne, dont elles ont longtemps constitué un passage et un poste-frontière, situé sur la route de Paris à Turin.