• Ville-étape inédite
  • Commune des Hautes-Pyrénées (65)
  • Habitants : 350 (Gavarniens et Gavarniennes, Gédrois et Gédroises)

La fusion de Gavarnie et Gèdre en 2016 a occasionné la formation de la commune la plus vaste d’Occitanie, l’une des plus grandes de France en termes de superficie. La renommée de ce territoire est assurée par le cirque de Gavarnie, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais la station de ski avait déjà fait son apparition sur la planète vélo.  Notamment avec l’arrivée d’une étape de la Ronde de l’Isard en 2022, où Lenny Martinez s’y était classé 2e derrière l’Espagnol Samuel Fernandez, tandis que le Norvégien Johannes Staune-Mittet promenait le maillot de leader qu’il allait conserver toute la semaine.

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GAVARNIE-GÈDRE

Cirque de Gavarnie
Le cirque de Gavarnie est un cirque naturel de type glaciaire. Il fait partie du parc national des Pyrénées et a été inscrit en 1997 au patrimoine mondial de l’UNESCO dans l’ensemble Pyrénées-Mont Perdu. Les terrains calcaires gris, ocre ou rosés, y ont été retournés et soulevés jusqu'à 3 000 mètres d'altitude. La zone géologique du cirque de Gavarnie est un exemple géologique de nappe de charriage. Tout au long, les glaciers quaternaires ont « surcreusé » les bassins de Pragnères, de Gèdre et de Gavarnie ; les eaux ont scié les « verrous » rocheux qui les séparent et créé des « étroits » dont le plus caractéristique est la gorge de Saint-Sauveur.
Au milieu du cirque, légèrement sur son versant oriental, se tient la cascade de Gavarnie, haute de 422 mètres, à la source du gave de Gavarnie donnant le gave de Pau. Sous la ligne de crêtes, dans la partie haute du cirque, se trouvent plusieurs glaciers reliques : glacier de la Brèche, glacier du Casque, glacier de l'Épaule, glacier de la Cascade, glacier ouest du Marboré.
Le cirque est accessible par le fond de vallée à partir du village de Gavarnie ou par le haut en empruntant l’échelle des Sarradets. Considéré comme une merveille naturelle, il est l’un des sites les plus visités des Pyrénées.

Festival de Gavarnie
Création : 1985 (plus organisé depuis 2023)
Histoire : le Festival de Gavarnie est un festival de théâtre organisé sur le site classé du cirque de Gavarnie. Une pièce classique ou contemporaine y est donnée au milieu de l’été, pour plusieurs représentations. Le festival est créé en 1985 par François Joxe. Avec sa compagnie parisienne du Chantier-Théâtre, il propose un spectacle spécialement conçu pour les lieux dans chacune des vingt premières éditions du festival, en conciliant création artistique et nature dans un site classé. Après une pause en 2005, le festival reprend en 2006 avec le spectacle de la compagnie « Il est une fois ». Depuis 2007, l’association Théâtre Fébus anime le festival sous la direction de Bruno Spiesser. Ce dernier est remplacé en 2019 par Frédéric Garcès. En 2023, les conditions météo empêchent la tenue du festival, qui n’a pas repris depuis pour des raisons financières. Son avenir reste en suspens.
Signe particulier : le Festival de Gavarnie se déroulait au pied du cirque de Gavarnie en plein air à une demi-heure de marche environ du village de Gavarnie, sur la plaine de la Courade à 1 450 m d'altitude, ce qui en faisait le plus haut festival d’Europe.

Église Notre-Dame du Bon-Port
Construction : XIIe au XIXe siècle.
Style : roman.
Histoire : L’église doit son origine aux moines de Saint-Jean de Jérusalem, dont l’hospice est mentionné dès 1257. Sa chapelle est agrandie au XIVe siècle et prend alors le vocable de Notre-Dame du Bon Port. D’importants travaux s’étalent sur toute la durée du XIXe siècle. En 1820, alors que des vestiges de l’ancien hôpital sont encore visibles, l’église s’effondre, entrainant le clocher. En 1851, il est décidé de reconstruire et d’aménager une chapelle supplémentaire. Les travaux s’éternisent jusqu’en 1878. En 1910, des vitraux de Louis-Victor Gesta sont installés.
Caractéristiques : l’église actuelle, dotée d'une voûte en berceau brisé et d’une tribune avec galeries latérales date essentiellement du début du XIXe siècle. Elle présente cependant quelques vestiges du XIVe siècle : sa chapelle nord remonte à l’époque romane et à l’extérieur du bâtiment, on distingue encore la base ancienne d’une tour carrée qui supportait l’ancien clocher-mur.
Classement : située sur l’un des itinéraires menant à Saint-Jacques de Compostelle, l’église est classée à ce titre au Patrimoine Mondial depuis 1998.

Cimetière de Gavarnie (cimetière des Pyrénéistes)
Caractéristiques : le cimetière est particulièrement remarquable pour son « carré des pyrénéistes », une partie du cimetière où sont inhumés d'illustres pyrénéistes, guides, montagnards professionnels ou amateurs, qui ont payé de leur vie leur passion de la montagne. L’initiative de ce carré date de la fin des années 1920.
Reposent dans le cimetière les pyrénéistes Henri et Célestin Passet, François Bernat-Salles (1855-1934), Georges Ledormeur, (1867-1952), Ludovic Gaurier, (1875-1931), Jean Arlaud, (1896-1938), Georges Adagas, (1920-1987), Raymond d'Espouy, (1892-1955), Jean Prunet et Diego Calvet, (1898-1922).
Classement : Monument historique depuis 1998.

Statue du comte Henry Russell
Construction : 1952 (copie d’un bronze de Gaston Leroux de 1911).
Histoire et caractéristiques : la statue est implantée sur la route d’arrivée à Gavarnie, quelques mètres avant le Pont de Cumia. Après une souscription du Club Alpin Français qui décide d’élever un monument à la mémoire du Comte, le choix se porte sur l’œuvre de Gaston Leroux, sculpteur bordelais. La statue, réalisée en 1910, est inaugurée à Gavarnie le 5 septembre 1911. L’œuvre, en bronze, est fondue par les Allemands pendant la guerre. Le 20 juillet 1952 a lieu l’inauguration, à l’initiative du Musée Pyrénéen, de la nouvelle statue de Russell, réalisée d’après l’original.
Signe particulier : explorateur et pionnier du pyrénéisme, le comte franco-britannique Henry Russell (Toulouse 1834-Biarritz 1909) a réalisé une trentaine de « premières ascensions » dans les Pyrénées entre 1858 et 1885. Personnage excentrique, rêveur et contemplatif, il incarne un pyrénéisme romantique et se montre critique à l'égard du pyrénéisme sportif qui tend à sa développer à la fin du XIXe siècle sous l’impulsion de jeunes montagnards et du Club alpin français. Il a donné son nom au pic Russell (3 206 m) dans les Pyrénées espagnoles.

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