Label "Ville à Vélo du Tour de France" 2025 : 189 villes labellisées !

Ville étape pour la cinquième fois
Sous-préfecture du département du Nord (59)

Population :
43 000 hab. (Valenciennois, Valencionnoises), 192 000 hab. dans la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole.

Personnalités :
Baudouin VI de Hainaut, Henri 1er de Constantinople (empereurs de Constantinople), Philippa de Hainaut (reine d’Angleterre au XIVe siècle), Jean-Louis Borloo, Gérald Darmanin, Valérie Létard (anciens ministres), Charles Nungesser (aviateur), Jules Marmottan (collectionneur), Antoine Watteau, Louis Cattiaux (peintres), Jean-Baptiste Carpeaux (sculpteur), Pierre Richard, Jean Lefèvre, Michel Duchaussoy (comédiens), Jean Stablinski, Bruno Wojtinek (cyclistes), Michel Bernard (athlète), Cécile Nowak (judokate), Jérémie Janot, Paul Voyeux (footballeurs).

Spécialités :
Langue de Lucullus (langue de bœuf fumé et foie gras), Germinal (gâteau à la chicorée et au chocolat amer), Carpeaux (gâteau à base de crème au beurre et de marrons glacés), goyère (flamiche au maroilles), Sottises de Valenciennes (sucreries), dentelle de Valenciennes.

Sports :
Valenciennes FC (football, National), Hainaut Volley (D1 féminine), Hockey Club Valenciennes (hockey sur gazon). Événements : Foulées valenciennoises, Urban Trail.

Économie :
Centre de distribution Amazon, centre de tri LIL8.

Événements :
Festival2Cinéma (cinéma, septembre), Embar(o)quement immédiat (musique baroque), Fête du commerce (braderie, septembre), Folies de Binbin (défilé carnavalesque avec Binbin, géant de Valenciennes), Next Festival.

Surnom :
L’Athènes du Nord

Labels :
Fleur d'Or / Ville active et sportive / Prix de l’arbre

Sites web :
https://www.valenciennes.fr/ / https://www.valenciennes-metropole.fr/ / https://www.tourismevalenciennes.fr/


VALENCIENNES, L'HISTOIRE

 

La ville des Prix de Rome

Valenciennes s’enorgueillit d’être « la ville des Prix de Rome » parce qu’une quarantaine d’artistes originaires de la ville ont été lauréats de ce prix prestigieux créé par Colbert en 1663 et supprimé par André Malraux en 1968. Surtout connu pour l’architecture, le prix de Rome était aussi attribué aux peintres, sculpteurs et musiciens. Il a été relancé sous une autre forme en 2013.
Pour rendre hommage aux enfants du pays récompensés par ce prix, la ville a créé un parc en leur honneur, le Parc des Prix de Rome-Jacques Chirac, où des répliques de leurs œuvres sont exposées. Dix-sept lauréats du prix de Rome sont en outre enterrés dans le cimetière de la ville. Le plus connu à y reposer est sans doute le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, à qui l’on doit le célèbre fronton de l’hôtel de ville, reconstitué après l’incendie du bâtiment en 1940. Il est l’un des artistes les plus fameux de Valenciennes avec le peintre Antoine Watteau, maître du rococo, couronné du prix de Rome en 1709.
Cette profusion d’artistes de talent, formés à l’académie des arts ou au conservatoire de la ville, a valu au XIXe siècle à Valenciennes le surnom d’Athènes du Nord.


Valenciennes et le cyclisme

Tour de France
Voilà plus de trente ans que le Tour de France n’avait plus fait étape à Valenciennes, pourtant présente à quatre reprises sur le parcours de l’épreuve. Le premier passage de la Grande boucle remonte à 1970 et un jeune coureur belge de 22 ans y avait démontré de réelles qualités sur les pavés : Roger de Vlaeminck n’avait pas encore remporté Paris-Roubaix et il s’agit de sa seule victoire sur le Tour de France. Le Gitan s’imposera ensuite quatre fois dans l’Enfer du Nord (1972, 1974, 1975 et 1977). Il est à noter par ailleurs que les étapes conclues ou débutées à Valenciennes sur le Tour ont toutes été remportées par un coureur belge (De Vlaeminck en 1970, Rudy Matthijs à Roubaix en 1983, Ferdi van den Haute en 1984) ou néerlandais (Jelle Nijdam en 1991) et l’étape du jour devrait également convenir aux coureurs des plats pays. La statistique est encore plus frappante sur les Quatre Jours de Dunkerque, dont Valenciennes est une étape fréquente : onze des dix-sept étapes de l’épreuve achevées en ville ont été remportées par des Belges.
Valenciennes est également la ville natale du grand espoir français Bruno Wojtinek, à la carrière interrompue par un accident après des succès d’étape sur Paris-Nice (1986), le Dauphiné (1987) et une deuxième place sur Paris-Roubaix en 1985. Il n’a participé au Tour de France qu’une fois. Parmi les autres Valenciennois à avoir participé au Tour de France, il faut mentionner Jacques Gestraud (1964).

Jean Stablinski
Le plus célèbre coureur valenciennois n’est autre que Jean Stablinski (de son vrai nom Jean Stablewski), le découvreur de pavés de Paris-Roubaix. Né à Thun-Saint-Amand, à 20 km de là, le champion du monde 1962 s’est installé à Valenciennes après ses études pour y exercer son métier de plâtrier avant d’y ouvrir un magasin de cycles à la fin de sa carrière. Si son titre mondial, enlevé au terme d’une échappée solitaire, reste son plus haut fait d’armes, le Nordiste a également remporté la Vuelta en 1958, cinq étapes du Tour de France, mais aussi quatre titres de champion de France en 1960, 1962, 1963 et 1964, ce qui en fait le recordman de victoires dans l’épreuve en ligne. Également sacré dans l’Amstel Gold Race 1966 et Paris-Bruxelles 1963, Jean Stablinski fait partie du club des vainqueurs d’étape dans les trois grands tours.
S’il n’a jamais particulièrement brillé sur Paris-Roubaix, avec une 7e place en 1964 comme meilleure performance, Jean Stablinski en était devenu l’une des pierres angulaires après sa carrière. Il avait ainsi été recruté par Albert Bouvet pour dénicher des secteurs pavés de plus en plus rares sans lesquels la Reine des classiques aurait perdu son rang.
On lui doit notamment la « découverte » de la trouée d’Arenberg, qu’il avait arpentée lors de sa brève carrière de mineur – il n’y resta que trois mois avant de changer de voie. C’est lui qui, en 1968, suggéra, au grand dam des coureurs, d’utiliser ce passage à peine carrossable, aujourd’hui devenu un classique de l’Enfer du Nord. Une stèle a été installée sur les lieux en 2008, peu de temps après son décès en 2007.
Le secteur pavé de Troisvilles à Inchy, le premier emprunté par les coureurs de Paris-Roubaix, porte également son nom.


À voir

Hôtel de ville
Construction : XVIIe siècle (façade), années 1950
Style : gothique
Histoire : reconstruit par Jean Roisin entre 1611 et 1614. Détruit en 1940, seule la façade subsiste. Le beffroi s’effondre avec l’horloge et la sculpture de Carpeaux. Cette dernière est reconstituée à l’identique par Albert-Marius Patrisse en 1941.
Classement : inscrit Monument historique en 2001

Musée des Beaux-Arts
Ouverture : 1909
Histoire : héritier de l’Académie de peinture et sculpture, exposé dès 1801. Nouveau bâtiment en 1909 conçu par Paul Dusart.
Collections : peintures flamandes et françaises (Brueghel, Rubens, Watteau, Pissarro...) du Moyen Âge au XXe siècle.
Classement : inscrit Monument historique en 2023
Site web : https://musee.valenciennes.fr/

Le Phénix
Scène nationale depuis 1998, soutenue par l’État et les collectivités. Théâtre, musique et danse dans un bâtiment rouge vif. Deux salles de spectacle, restaurant, exposition, Pôle européen de création.
Site web : https://www.lephenix.fr/

Basilique Notre-Dame du Saint-Cordon
Construction : 1852–1864
Style : néogothique
Histoire : construite par Alexandre Grigny. Devenue basilique mineure en 1922.
Caractéristiques : grande nef, crypte, transept avec portails. Orgue Merklin de 1891.
Classement : inscrite Monument historique en 1996

Fosse Dutemple
Construction : 1764–1826, arrêt en 1911
Histoire : ancienne fosse de la Compagnie des mines d’Anzin, la plus longue en service du bassin minier (185 ans).
Destination actuelle : espace vert
Classement : Monument historique en 1992, UNESCO en 2012

Tour de la Dodenne
Construction : XIVe siècle
Style : médiéval
Histoire : ancienne porte d’eau construite par Albert de Bavière, sur la Rhonelle. Voûte en dos d’âne.
Classement : classée Monument historique en 1904

 


À manger

Lucullus de Valenciennes
Spécialité à base de langue de bœuf fumée et foie gras, née dans les années 1930. Servie sur toast ou avec confit d’oignons et vin blanc. 30 tonnes produites annuellement, principalement pendant les fêtes.

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