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Sous-préfecture : de l’Ain (01)
Ville étape : pour la 2e fois
Population : 3 600 hab. (Nantuatiens et Nantuatiennes)
Spécialités : sauce Nantua à base de beurre d’écrevisse pour accompagner les quenelles de poisson, Comté (fromage), vins du Bugey
Personnalités : Jean-Louis Aubert (chanteur), Corinne Niogret (biathlète), David Hellebuyck (footballeur), Amélie Goudjo (handballeuse)
Sport : US Nantua-Port Rugby Haut-Bugey (finaliste du championnat de France Honneur en 2015), US Nantua (football), Tennis Club Nantua. Événements : Trace des Maquisards (ultra-trail), Les Étoiles du Lac (athlétisme, saut à la perche)
Économie : commerces, services, artisanat
Festivals : Fête de la quenelle sauce Nantua (octobre) / Nantua Fest (musique, juin) / Festival Woua’art (juillet)
Labels : Ville médaillée de la Résistance / Plus Beaux Détours de France / Classée commune touristique
Sites web et réseaux sociaux : www.nantua.fr / www.haut-bugey-tourisme.com / www.ain.fr


NANTUA ET LE CYCLISME

La situation géographique de Nantua, à la fois trop près et trop loin des Alpes, n’a pas favorisé la visite sur son sol de courses cyclistes officielles. À dire vrai, les statistiques ne rapportent qu’une seule arrivée en ville : une victoire de Jean Forestier dans le Circuit des Six Provinces en 1954. Pour l’anecdote, c’était la deuxième victoire de Jean Forestier dans cette édition, remportée au général par Charly Gaul. Un peu plus d’un mois plus tard, le futur maillot vert du Tour de France (1957) remportait la première de ses quatre victoires d’étapes dans la Grande Boucle à Lyon.
Mais faute de course « officielle », Nantua se rattrapait en organisant chaque année, le 15 août, entre 1945 et 1960, l’un des critériums les plus courus par le peloton. La sous-préfecture de l'Ain (et beaucoup d'autres car la course attirait plus de 20 000 spectateurs), a ainsi vu courir les Italiens Bartali et Coppi, les Suisses Kubler et Koblet, les Espagnols Bahamontes et Poblet, le Luxembourgeois Gaul ou encore les Français Robic, Bobet, Anquetil et Poulidor.


À VOIR

Lac de Nantua
Classement : site naturel protégé

Église Saint-Michel de Nantua
Style : roman clunisien
Histoire : elle est le dernier vestige de l'église abbatiale de l'abbaye bénédictine Saint-Pierre de Nantua construite vers 671, devenue simple prieuré en 1100. Église d'origine romane, d'influence clunisienne, elle a été ornée du premier gothique régional à la fin du XIIe siècle. En 1791, l'église priorale devient l'église paroissiale, placée sous le vocable de Saint-Michel. En 1793, l'église est pillée, tandis que le clocher et la tour sont détruits, comme pour l'ensemble des édifices religieux de la région.
Caractéristiques : il s'agit d'un édifice roman d'une grande sobriété architecturale, dont le vaisseau central est couvert de voûtes d’ogives
Classement : classée Monument historique en 1907

Viaduc de Nantua
Construction : 1985 et 1996
Caractéristiques : le viaduc mesure 1 003 mètres, constitué de deux viaducs distincts soutenus par des piles de 46 à 77 mètres

Musée de la Résistance et de la Déportation
Histoire : créé en 1983 dans l’ancienne prison, ouvert en 1985. Label Musée de France depuis 2003
Contenu : plus de 15 000 objets. L’un des fonds les plus riches de France sur la Seconde Guerre mondiale


À MANGER

Sauce Nantua : la sauce, à base de beurre d'écrevisse, accompagne les quenelles de brochet (min. 22% de chair). Les écrevisses provenaient autrefois du lac de Nantua. Le beurre était élaboré avec les déchets de carapace, cuits, pilés et filtrés.

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