Station de montagne des Hautes-Alpes

Ville étape pour la première fois.

Population : 910 hab. (Dévoluards, Dévoluardes)

Spécialités : agneau du Dévoluy, tourtons, gratin dauphinois, tarte des Alpes. Fromages de brebis, tisanes, bière.

Personnalités : Henry Bernard (architecte de la station, 1er Grand Prix de Rome), Laurent Artufel (comédien), Jeanne Bertrand (photographe), Jean Couzy (alpiniste), Anne-Marie Peysson (présentatrice de télévision), Cyprien Sarrazin (skieur alpin).

Sport : ski alpin (100 km de pistes balisées). Snowboard, ski nordique, ski de randonnée. Centre sportif de 3 000 m2. Compétitions : étape du Critérium du Dauphiné 2016. Rallye hivernal du Dévoluy.

Économie :  agriculture (élevage ovin), tourisme de montagne (Superdévoluy et La Joue du Loup forment le domaine skiable de Dévoluy). Commerces de proximité. Restaurants et bars.

Festivals : Musique en Dévoluy (août) / Festival de l’image / Fête de la Brebis

Labels : Famille Plus

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SUPERDÉVOLUY ET LE CYCLISME

Voilà longtemps que SuperDévoluy espérait accueillir la Grande Boucle, et c’est désormais chose faite. La station des Alpes du Sud avait accueilli en 2016 la dernière étape du Critérium du Dauphiné et fait le bonheur de deux Britanniques, Stephen Cummings, vainqueur de l’étape en solitaire après s’être échappé dans les cols de Moissière et du Noyer, et Chris Froome, sacré au général pour la troisième fois. En 2013 déjà, Froome s’était imposé dans une édition où l’étape-reine, remportée par Samuel Sanchez, s’achevait à SuperDévoluy.


À VOIR :  

  • Mère Église

Construction : XIe et XIIe siècles.

Style : roman

Caractéristiques : dite « Mère Église », cette petite église, dont la date de construction est inconnue tout comme l’origine de son surnom, comporte une nef à trois travées en voûtes de plein cintre et une abside semi-circulaire, le tout flanqué d'une chapelle latérale surmontée du clocher et prolongée par une absidiole. Le bâtiment, plusieurs fois modifié, a été longtemps laissé à l’abandon. Il a été restauré à l’instigation d’une association locale et avec le soutien de la commune.

Signe particulier : l’alpiniste René Demaison est enterré dans le cimetière de l’église. Une statue à son effigie se trouve sur la commune, au pied du pic de Bure, qu’il fut l’un des premiers à gravir.

Classement : Monument Historique en 1927.  

  • Le Bois d’Aurouze

Construction : 1967 à 1972.

Histoire : au milieu des années 1960, la commune de Saint-Étienne-en-Dévoluy souhaite développer le tourisme et créer une station de sports d’hiver. Le projet vise à attirer une clientèle populaire méridionale dans une « station intégrée ». Henry Bernard (1912-1994, Premier grand prix de Rome et architecte de la Maison de la radio à Paris), associé à Maurice Fournier, est l’auteur du plan d’ensemble : ils construisent la résidence du Bois d’Aurouze entre 1967 et 1972, puis celle des Issarts entre 1975 et 1977. Pour permettre aux skieurs d’accéder directement aux pistes depuis leur logement, le plan de la station est organisé à partir d’un front de neige continu, le long duquel s’implantent les bâtiments. Achevé en 1977, ce grand ensemble des neiges compte 1 083 studios, dont un tiers est commercialisé en multipropriété (une première en France).

Caractéristiques : bâtiment-bloc de 200 mètres de long, 56 travées de 3,50 mètres de large et 12 à 14 niveaux, la résidence du Bois d’Aurouze comprend tous les équipements nécessaires au fonctionnement de la station. À chaque niveau, les studios sont desservis de part et d’autre d’un couloir central. Un plan astucieux permet de réduire les surfaces des « cellules de vie » au strict minimum, de 23 à 31 m² pour 4 personnes. Ce « paquebot des neiges » répond à la demande moderne du séjour tout-compris. Le vacancier abandonne sa voiture à l’entrée de la station : il se déplace à pied dans le périmètre réduit de la résidence, à skis dans l’espace infini du domaine skiable.

Classement : Patrimoine du XXe siècle (2015).  

  • L’observatoire

Les antennes de NOEMA forment l’observatoire de radio astronomie millimétrique de l’IRAM. Ce sont 12 antennes de 15m de diamètre formant le radio télescope le plus puissant de l’hémisphère Nord, par le système de l’interférométrie. Il se situe sur le plateau de Bure, à 2 552m d’altitude. L’observatoire n’est pas visitable, l’accès demande une connaissance de la montagne et de bonnes capacités physiques (pas de routes).  

  • La via souterrata de la Tune

Une via ferrata souterraine : pendant près d’une heure, il s’agit de se lancer dans l’exploration pure d’une grotte, à la lumière des lampes frontales, dans l’humidité et à une température moyenne de 10 degrés. Progressez à la façon « Indiana Jones » en empruntant des petites marches, en traversant un pont de singe et une passerelle en s’aidant d’échelons. Il est obligatoire de se faire accompagner par un guide.


À BOIRE :  

  • Bières artisanales

Christophe Wang, ancien formateur dans l’armée de l’air, et François Lefebvre, originaire du Beaujolais, se sont l’un comme l’autre ressourcés dans le Dévoluy pour créer leur bière artisanale, la Bure pour le premier, la Brasserie Interstellaire du Dévoluy pour le second. Christophe, qui voulait retrouver le goût des bières britanniques qu’il affectionne, propose une blonde et une ambrée, en plus d’une bière spéciale brassée chaque mois (blanche, IPA, bière de Noël). Sous des noms évocateurs, la Ferrata, la Filante, la Flèche, François propose dans sa brasserie des bières blondes ou ambrées entièrement produites avec de l’eau du Dévoluy. 

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