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Ville-étape pour la 33e fois
Préfecture de l'Hérault (34)
Population : 303 000 habitants
Personnalités : Rabelais, André Gide, Paul Valéry (écrivains), Auguste Comte (philosophe), Louis Nicollin (entrepreneur), Michel Galabru (comédien), Juliette Gréco (chanteuse), Georges Frêche (homme politique), Stéphane Goubert (cycliste)
Spécialités : vins des coteaux du Languedoc (pic saint-loup, saint-chinian, faugères). Grisettes (bonbons), beurre de Montpellier
Sport : Montpellier Hérault Sport Club (football), Montpellier Hérault rugby club, Montpellier handball. Événements : Open Occitanie (tennis), FISE (Festival international des sports extrêmes), Beach Pro Tour, Jumping national, Championnats du monde de tennis de table au mois d’octobre prochain
Économie : universités, médecine, recherche, haute technologie, viticulture, traitement des déchets
Festivals : Comédie du Livre, Montpellier Danse, festival Quartiers libres, Printemps des Comédiens, Festival du cinéma méditerranéen (Cinémed), Festival de Radio France
Labels : Ville à vélo du Tour de France 3 vélos / Pays d’art et d’histoire / Ville active et sportive / Design Art City / Territoire Innovant
Site Internet : www.montpellier.fr


Montpellier et le cyclisme

La défaillance de Coppi

Souvent désignée depuis 1930 pour ponctuer une étape de transition entre les Alpes et les Pyrénées, Montpellier a le plus souvent fait le bonheur des sprinteurs, sacrant des coureurs comme André Darrigade, Olaf Ludwig, Robbie McEwen, Mark Cavendish ou en 2013 André Greipel. Ce n’est pourtant pas une fatalité, particulièrement lorsque le vent ou la chaleur s’en mêlent. En 1951, une étape similaire entre Carcassonne et Montpellier avait vu Fausto Coppi subir une lourde défaillance sous la canicule. Malade, livide, le campionissimo, flanqué de six équipiers, avait atteint la préfecture de l’Hérault avec 33 minutes de retard sur le vainqueur du jour, Hugo Koblet. Le Suisse, intouchable cette année-là, avait alors signé sa quatrième victoire d’étape de ce Tour pour conforter son Maillot Jaune avec 1’32” d’avance sur Raphaël Geminiani. Le Français Gilbert Bauvin, deuxième au départ, cédait pour sa part douze minutes et rétrogradait à la 4e place du général.  En 2016, comme trois fois auparavant (voir Mont Ventoux), Montpellier avait servi de rampe de lancement à destination du Ventoux, où Thomas de Gendt s’était imposé en solitaire tandis que Chris Froome était victime d’une chute qui l’obligeait à se lancer à l’assaut du sommet en courant, faute de vélo ! Montpellier est par ailleurs la ville de Stéphane Goubert, l’une des personnalités les plus attachantes de la caravane.


À voir

Place de la Comédie
Construction : 1755
Histoire et caractéristiques : cette place du XVIIIe siècle constitue le cœur de Montpellier. Elle est entourée de constructions cossues et fermée à son extrémité par l'Opéra Comédie, construit en 1888. Elle fait 230 m de long et 50 m de large. Au centre se trouve la fontaine des Trois Grâces et I'Oeuf dessiné au sol avec une ligne de marbre rouge. Elle a pris le nom de la Comédie, l’opéra installé au sud-ouest de la place
Signe particulier : la place a reçu un coup de jeune en 2023 avec sa végétalisation

Opéra Comédie
Construction : 1888
Histoire et caractéristiques : le 22 décembre 1755, Pyrame et Thisbé, opéra de François Rebel et François Francœur, inaugure le premier théâtre dont l’architecture est signée Jacques Philippe Mareschal. Il comporte une salle de spectacle doublée d’une salle de concert perpendiculaire à la première : c’est une originalité montpelliéraine que l’on retrouve dans l’actuel Opéra-Comédie. Dans la nuit du 17 au 18 décembre 1785, un incendie détériore le théâtre. Il est reconstruit à l’identique et commence à fonctionner en 1788. Dans la nuit du 5 au 6 avril 1881, un incendie détruit complètement le bâtiment : rien n’est récupérable. Un théâtre provisoire (réalisé en bois, en 59 jours et malgré cela d’un luxe très bourgeois) est construit sur le champ de Mars devenu depuis l’Esplanade, et un concours est lancé pour la construction d’un nouveau bâtiment. Inauguré en 1888, l’Opéra Comédie, un grand théâtre à l’italienne est l’œuvre de l’architecte Joseph-Marie Cassien-Bernard (1848-1926), élève de Charles Garnier
Classement : inscrit Monument historique en 2020

Statue des Trois Grâces
Construction : 1773 à 1776
Histoire et caractéristiques : en 1770, les édiles montpelliérains prennent la décision d'élever une fontaine place de la Canourgue. Le sculpteur Étienne Dantoine est choisi. Conçu à Carrare, l’ensemble est reçu en 1776, mais un litige oppose le sculpteur à la mairie qui estime ne pas en avoir pour son argent. Un tribunal tranche en faveur de l’artiste. La fontaine est installée place de la Comédie en 1789. En 1893, la réfection du perron du théâtre amène à déplacer la fontaine de quelques mètres. Le sculpteur Auguste Baussan s’en charge et dessine un grand piédestal rocheux en forme d'œuf au centre de la place. En 1976, des travaux de voirie ont pour conséquence un nouveau déplacement. En 1989, le délabrement de la sculpture dû à la pollution entraîne son remplacement par un moulage en résine. Le groupe original en marbre orne désormais le hall d'accueil de l'Opéra Comédie. La fontaine est enfin rénovée en janvier 2003, où un éclairage bleu la met en valeur
Classement : classée Monument historique en 1963

Musée Fabre
Ouverture : 1828
Histoire : principal musée d'art de la ville, il est créé à la suite d'une proposition de François-Xavier Fabre (1766-1837), peintre et collectionneur, de faire don à la ville de ses collections, à condition qu'un musée soit construit pour les accueillir. Fabre, lauréat du grand prix de peinture de l'Académie en 1787, avait résidé de 1788 à 1793 à Rome, puis durablement à Florence. Il s'y était progressivement constitué une riche collection de tableaux et de dessins. Après trois ans de travaux financés par la municipalité, le musée, installé dans l’hôtel de Massilian (XVIIIe) ouvre ses portes le 3 décembre 1828. Il est enrichi par de nombreux dons, legs et achats tout au long de son histoire, et s'étend dans des bâtiments adjacents au fil de l'augmentation des collections. Le musée Fabre est l'un des plus importants musées de France
Caractéristiques : rénové en 2007, le musée voit sa surface d’exposition triplée jusqu’à 9 000 m². En 2020, le fonds comporte plus de 2 000 tableaux, 300 sculptures, 4 000 dessins et 1 500 gravures. Les salles sont consacrées à l’art flamand, aux maîtres italiens et français puis aux peintres français du XIXe et enfin à l’art contemporain, avec Pierre Soulages et Claude Viallat notamment. Parmi les artistes les mieux représentés, il faut mentionner Gustave Courbet, Frédéric Bazille et Eugène Delacroix ou Alexandre Cabanel. Parmi les peintres les plus célèbres des collections anciennes : Pierre-Paul Rubens (3 œuvres), Véronèse ou Le Guerchin
Classement : Musée de France

Cathédrale Saint-Pierre de Montpellier
Construction : 1364 à 1875
Style : gothique
Histoire : la cathédrale Saint-Pierre était à l'origine la chapelle du monastère Saint-Benoît Saint-Germain, fondée en 1364, par le pape Urbain V. Elle fut érigée en cathédrale en 1536, lorsque l’évêché fut transféré de Maguelone à Montpellier. Quatre tours s'élèvent aux angles de la nef, dont l'une fut abattue lors des guerres de religion. L'édifice est alors une véritable forteresse. L'entrée est précédée d'un porche massif, composé de deux piliers cylindriques et d'une voûte reliant les piliers à la façade de l'église. Ce sont les seuls éléments médiévaux préservés. Durant les guerres de religion, la cathédrale est la cible des attaques protestantes. Le 20 octobre 1561, la foule pénètre par une brèche dans la cathédrale où s'étaient réfugiés des dignitaires catholiques accompagnés de soldats. Ils sont massacrés et l’église est dévastée et pillée. En 1567, la cathédrale subit un nouvel assaut. Une tour s'effondre, entraînant avec elle l'ensemble de l'édifice. En 1629, le cardinal de Richelieu ordonne la reconstruction de la cathédrale. Après avoir été réaménagée selon un projet de Jean-Antoine Giral au XVIIIe siècle, Saint-Pierre fut transformée en un édifice plus ambitieux. Les travaux dirigés par Henri Antoine Revoil de 1855 à 1875 aboutissent à une reconstruction de la tour-clocher et à l’ajout de chapelles rayonnantes au sein du chœur
Classement : classée Monument historique en 1906

Musée d’anatomie
Caractéristiques : situé au premier étage du bâtiment historique de la Faculté de Médecine, il abrite plus de 13 000 pièces. Ce musée, initialement dénommé conservatoire d’anatomie, est créé parallèlement à l’ouverture de l’École de Santé à Montpellier en 1795. Il regroupe un grand nombre de cires, de modèles en plâtre, de préparations de dissection (anatomie normale et pathologique) ainsi que de nombreux instruments médicaux et chirurgicaux. Il contient également des organes anatomiques disséqués, des spécimens rares. Une grande partie de la collection est constituée de préparations anatomiques déposées par les professeurs et les étudiants en médecine au XIXe et au début du XXe siècle. La curiosité principale tient dans la collection de tératologie : fœtus anormaux et autres monstres conservés dans des bocaux

Planétarium Galilée
Caractéristiques : au sein du complexe Odysséum, on peut admirer les pierres mystérieuses, le mot croisé géant des étoiles, le mur des constellations, le système solaire, des astéroïdes flottant dans l'espace, une échelle de lune, des météorites échouées sur le sol


À boire

Le pic-saint-loup

 Le pic-saint-loup est un vin français produit au nord de Montpellier, juste au pied des Cévennes, à la limite entre les départements de l'Hérault et du Gard, en région Occitanie. La montagne du pic Saint-Loup, qui surplombe l'aire de production, lui donne son nom. Depuis janvier 2017, le vignoble bénéficie d'une AOC spécifique. L'aire de production est très morcelée au milieu de la garrigue, couvrant environ 1 200 hectares sur les treize communes de Cazevieille, Claret, Corconne, Fontanès, Lauret, Les Matelles, Sainte-Croix-de-Quintillargues, Saint-Gély-du-Fesc, Saint-Jean-de-Cuculles, Saint-Mathieu-de-Tréviers, Sauteyrargues, Le Triadou et Valflaunès. Les cépages principaux sont le grenache, le mourvèdre et la syrah, complétés accessoirement par le carignan, le cinsaut, la counoise et le morrastel. Le grenache gris entre dans la composition des rosés. La production de pic-saint-loup est d'environ 25 000 hectolitres par an, à raison de 85 % de rouges et 15 % de rosés

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