CHÂTILLON-SUR-CHALARONNE
Ville-étape pour la première fois
Chef-lieu de canton de l’Ain.
Population : 5 000 hab. (Châtillonnais.es), 39 500 hab. dans la Communauté de communes de la Dombes.
Personnalités : Saint Vincent-de-Paul, Philippe de Commerson (botaniste), Jeanne Barret (première femme à avoir effectué le tour du monde, XVIIIe siècle), Charles Perraud (cyclisme).
Spécialités : carpe de la Dombes. Grenouilles. Goujonnettes de poissons des étangs. Gibier d’eau. Painillon de Châtillon-sur-Chalaronne. Vins du Bugey.
Sport : Vaillante châtillonnaise (handball), Football club Dombes Bresse, Archers châtillonnais (tir à l’arc).
Événements : arrivées de Paris-Nice, Tour de l’Ain, Critérium du Dauphiné. Économie : des entreprises leaders implantées sur le territoire : Mylan (pharmacie), MSA (santé), Gallet. Un tissu riche de TPE et PME artisanales. Tourisme (Parc des Oiseaux). Parc d’activités économiques de la Dombes.
Culture et festivals : La Ronde des Mots (spectacles toute l’année). Festival national de théâtre contemporain amateur(ascension). Musicales du Parc des Oiseaux (août et septembre). Cuivres en Dombes (juillet). Foire Exposition (avril).
Labels : Station verte. Site remarquable du goût. Plus beaux détours de France. Ville et métiers d’art. Ville fleurie (****)
Sites web / FB / Twitter / Insta : www.chatillon-sur-chalaronne.fr / www.ccdombes.fr / www.dombes-tourisme.com / www.ain.fr
CHÂTILLON-SUR-CHALARONNE ET LE CYCLISME
Ce chef-lieu de canton de 5 000 âmes peut déjà se targuer d’un beau passé cycliste. La ville médiévale a ainsi déjà accueilli à plusieurs reprises le Critérium du Dauphiné, Paris-Nice, le Tour de l’Ain et le Tour de l’Avenir. Il était logique que le Tour de France finisse par y faire étape. Le dernier passage d’une course de haut niveau en ville remonte à l’an dernier, dans le Tour de l’Ain, où Châtillon était le départ d’une étape remportée au Val Revermont par Jake Stewart (Groupama-FDJ). Dans le Tour de l’Avenir 2012, c’est le Néerlandais Moreno Hofland qui s’y était imposé. Un coureur natif de la ville, Charles Perraud, a participé au Tour de France 1906.
À VOIR
Château de Châtillon-sur-Chalaronne
Construction : XIe siècle.
Style : médiéval.
Histoire : construit par les seigneurs de Châtillon vers l’an 1000, il voit naître saint Étienne de Châtillon, futur chartreux. Il échoit en 1272 aux comtes de Savoie qui lui trouvent un intérêt stratégique. En 1598, Henri IV déclare la guerre à la Savoie. La Bresse est envahie et le château de Châtillon rasé. Il ne reste plus alors que l’enceinte avec sa porte d’entrée en ogive et les fondations de quatre tours sur les sept qu’elle comptait à l’origine.
Destination actuelle : un gros travail de réhabilitation a permis de relever les quatre tours et de sécuriser le site qui offre aujourd’hui une vue exceptionnelle lorsqu’on arrive de Bourg-en-Bresse. De nombreux spectacles à caractère historique qui y sont donnés en été.
Classement : Monument Historique depuis 1927.
Les Halles
Construction : 1440 et 1670.
Style : médiéval.
Histoire : la maison du marché a été remplacée en 1440 par des halles à l’allure de cathédrale : 80 m de long, 20 m de large et 10 de haut. Le bâtiment, partagé en trois travées est soutenu par d’énormes piliers de chêne sur lesquels repose la charpente également en chêne. Détruites en partie en 1670 par un incendie, elles ont été reconstruites à l’identique grâce à la générosité de Mlle de Montpensier, comtesse de Châtillon, qui autorisa les habitants à prendre le bois nécessaire dans sa forêt de Tanay.
Destination actuelle : elles accueillent tous les samedis matin le marché aux produits frais et servent de refuge aux manifestations de plein air surprises par les intempéries.
Classement : classé Monument Historique en 1988.
Hospice de Châtillon-sur-Chalaronne
Construction : XVIIIe et XIXe siècle.
Style : classique.
Histoire : c’est un ancien établissement hospitalier fonctionnant déjà au Moyen Âge mais réellement construit dans sa forme actuelle en 1727.
Destination actuelle : il abrite aujourd'hui une partie du musée Traditions et vie. Ouvert en 1996, le musée permet la visite de l’ancienne apothicairerie de l'hospice : boiseries (du XIXe siècle), faïences de Meillonnas et surtout (dans la tisanerie) un triptyque datant de 1527.
Classement : Monument Historique depuis 1982.
Maison de Saint-Vincent-de-Paul ou Maison de Monsieur Beynier
Construction : XVIe siècle.
Histoire : dans cette maison a logé Vincent-de-Paul après sa nomination comme archevêque de Lyon en 1617. En raison de l’indisponibilité du presbytère, Vincent-de-Paul loue une chambre auprès de Monsieur Beynier, propriétaire du lieu. C’est dans cette chambre, située au deuxième étage, qu’il pense, prie et ébauche en août 1617 un règlement pour visiter, servir et soigner les nécessiteux. Il remet ce texte, sous forme de charte, à de nobles dames ferventes qui prennent le nom de confrérie des Dames de la Charité. En 1878, les Filles de la Charité acquièrent le bâtiment ainsi que la maison voisine afin d’installer une de leurs communautés. Des travaux sont alors entrepris pour fusionner les deux édifices. En 1887, une chapelle est bâtie sur l’emplacement de la chambre de Vincent-de-Paul.
Classement : Maison des Illustres depuis 2012.
Porte de Villars
Construction : XIVe et XVe siècle.
Style : médiéval.
Histoire : porte appartenant à l’enceinte fortifiée de la ville, bâtie de 1272 à 1321. Autrefois, un pont-levis permettait l’accès du fossé, mais la démolition des portes a été ordonnée par Louis XVI car elles « gênent la circulation ». La Révolution a sauvé la porte de Villars qui n’a pas eu le temps d’être abattue. Au XVIIIe siècle, le bâtiment a été transformé en maison de maître.
Classement : Monument Historique depuis 1926.
Musée du train miniature
Débutée dans les années 80, cette immense maquette animée de 200m² est faite de décors et de bâtiments réels ou imaginaires. Elle reproduit avec réalisme et dans les moindres détails la vie en miniature. Son créateur, Patrick Crolle, a mis dans ce spectacle miniature tout son sens de l’observation, beaucoup de minutie et un brin d’humour. Le train passe par une reconstitution de la gare de Brotteaux à Lyon, par les Alpes et par un village de Provence.
À MANGER
La carpe dans tous ses états
La carpe est à son aise dans les étangs de la Dombes et elle se retrouve sur le marché des halles de Châtillon-sur-Chalaronne sous toutes les formes : filets (souvent servis au beurre rouge), terrine, goujonnettes et même cervelas (avec une sauce à l’oseille) !
Painillon de Châtillon
L’histoire raconte que cette friandise a été créée en 1658 lors de la venue de Mademoiselle de Montpensier, petite-fille d’Henri IV et souveraine de la Dombes. Le Petit Pain de Châtillon (soit painillon), friandise safranée, était fabriqué par les Ursulines de la ville et avait comme renommée de présenter des vertus contre la malaria. Aujourd’hui la recette a été revisitée, pour atteindre un équilibre parfait des saveurs, entre safran et crème d’amande. Blonds ou enrobés de chocolat, ces petites douceurs peuvent se trouver chez Ain Délice à Châtillon-sur-Chalaronne.