Ville étape pour la première fois Commune de la Creuse (21)

Population : 1 400 hab. (Évahoniens, Évahoniennes), 16 600 dans les 42 communes de la Communauté de communes Creuse Confluence

Spécialités : eaux thermales, cabossé du Limousin (pâté composé de différentes viandes), baguette la Limousette, pâtisseries (le Creusois, le Thermal, le Trépaïs), gâteau creusois, fondu creusois, pâté aux pommes, moutarde de Charroux.

Personnalités : saint-Marien (ermite), Charles-Armand Trépardoux (ingénieur, pionnier de l’automobile), Gustave Eiffel (viaduc de la Tardes), François-Xavier Demaison (comédien). 

Sport : Tour de l’Avenir, critérium cycliste.

Économie : thermalisme, tourisme, commerce.  

Festivals : Virada creusoise (juin) / Festival rock et motos (juillet) / Festival Banda Flors (août) / Fête du pain, du vin et du fromage (septembre). 

Labels : Ville à Vélo du Tour de France / Territoire BIO Engagé / Petites Villes de Demain / Route des Villes d’Eaux du Massif central / Ville fleurie (1) / Station verte.

Site internet : www.evaux-les-bains.frwww.evauxthermes.com / www.tourisme-creuse.com  


EVAUX-LES-BAINS ET LE CYCLISME

Fan de vélo, le maire d’Évaux-les-Bains avait pris l’initiative en 2022 d’organiser une exposition sur Raymond Poulidor, natif de la Creuse. Cette exposition était couplée à une autre consacrée aux photos de Bernard Charlet, mythique photographe de France-Soir et de nombreux Tours de France, décédé en 2023. Christian Prudhomme était présent à cette exposition, où il avait remis le Challenge Raymond Poulidor, et il ne fait guère de doute que l’idée d’une étape du Tour fut alors discutée. Evaux-les-Bains a déjà organisé en guise de test une étape du Tour de l’Avenir 2023, partie d’Aigurande et enlevée par le Suisse Fabio Christen. La ville organise en juillet un critérium de l’agriculture et du monde rural initié par l’ancien speaker du Tour Daniel Mangeas. 


À VOIR :

  • Vestiges des thermes romains

Construction : Ier siècle.

Style : romain.

Histoire : c’est probablement dans la seconde moitié du premier siècle de notre ère que les thermes et la galerie furent construits. Ils furent détruits par un incendie au IIIe siècle (après 260). La partie ouest, probablement restaurée, fut remise en service au IVe siècle.

Caractéristiques : les thermes sont célèbres dès l’Antiquité dans le traitement de l’insuffisance veineuse comme l’indique une patère de bronze dédiée par un légionnaire portant l’inscription « Je remercie Evaux d’avoir soigné les maux de mes jambes ». Les thermes occupaient une superficie d’environ 25 ha. Encastrés entre les falaises, ils forment un bâtiment carré auquel on accède par une galerie de 600 m, large de 6,70 m, qui débouche dans une cour intérieure où se trouve la façade monumentale de l’édifice. Son départ se situe vraisemblablement à l’emplacement de l’église, où devait se trouver un temple. La partie nord de l’établissement renferme de grands bassins richement ornés. Les salles situées à l’est de la cour abritent des baignoires. Les salles à absides du sud, à l’endroit où jaillissent des sources très chaudes (60 degrés) seraient des étuves destinées aux bains de vapeur. Un aqueduc enterré de 17 km l’alimentait en eau potable depuis les sources de la Valazière.

Classement : Monument Historique depuis 1840.

  • Grand Hôtel thermal

Construction : XIXe au XXIe siècle.

Histoire : La station thermale, abandonnée depuis le Ve siècle, reprend son essor au milieu du XIXe siècle avec la construction entre 1838 et 1847 de l’actuel établissement thermal et de son Grand Hôtel. La Société des Bains impulse une activité économique nouvelle à Evaux au moment où les anciens thermes romains, redécouverts grâce à des fouilles, sont classés dans la première liste des Monuments Historiques de 1840. Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux poilus blessés effectuent leur convalescence au Grand Hôtel. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un camp d’internement est ouvert à Évaux-les-Bains. Le syndicaliste Léon Jouhaux, futur Prix Nobel de la Paix, Edouard Herriot, ancien maire de Lyon et président de la Chambre des députés, ainsi qu’une dizaine d’autres personnalités y sont internés et sont libérés par la Résistance en 1944. 

Destination actuelle : constamment remaniés au cours des ans pour s’adapter aux besoins des curistes, le Grand Hôtel et l’établissement thermal ont reçu un dernier coup de jeune en 2022 et rouvert en 2023 avec l’ambition d’attirer une clientèle haut de gamme.   

  • Vallée des Peintres

Un paysage époustouflant, un lieu aux mille couleurs et surtout empreint d’histoire, celle des peintres impressionnistes : Claude Monet, Armand Guillaumin, Picabia… ont été attirés par cette vallée. Un cadre unique où se côtoient, culture et activités de pleine nature : la forteresse de Crozant pour admirer la vue, l’hôtel Lépinat pour découvrir l’histoire des peintres et des toiles originales.  

  • Cité internationale de la Tapisserie

La Cité a investi l’ancienne École Nationale d’Art Décoratif à Aubusson. Ce n’est pas un hasard si ce bâtiment voué au savoir-faire est devenu le temple d’un art mondialement connu et inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO. La Cité a su s’ouvrir à l’international et au contemporain avec des créations autour de l’Oeuvre de Tolkien (Le Seigneur des Anneaux, le Hobbit) ou de l’imaginaire de Miyazaki (Studio Ghibli).

  • Chambon sur Voueize /étang des Landes

Remarquable bourgade, située au cœur de la vallée de la Tardes construite autour de l’imposante abbatiale romane Sainte Valérie. A proximité, se trouve l’étang des Landes, d’une superficie de 100 hectares, cette réserve naturelle nationale abrite plus de 400 espèces végétales et de 600 espèces animales.  

  • Viaduc de la Tardes

Construction : 1882-1885

Style : Eiffel.

Caractéristiques : le viaduc de la Tardes est un viaduc ferroviaire aujourd’hui désaffecté qui franchit la Tardes, un affluent du Cher, entre Évaux-les-Bains et Budelière. Long de 250,50 m et haut de 91,33 m, le viaduc est constitué d’un tablier en croisillon en fer, soutenu par des piles en maçonnerie.

Histoire : il fut conçu et construit entre 1882 et 1885 par la société Les Constructions métalliques et entreprises générales de travaux publics de Levallois-Perret, dirigée par Gustave Eiffel. L'ingénieur Daigremont fut le directeur des travaux. Il portait la voie ferrée unique de la ligne de Bourges à Miécaze sur laquelle passaient les trains entre Paris, Ussel et Aurillac. Depuis mars 2008, plus aucun train n’y circule.

Classement : Monument Historique depuis 1975.


À MANGER :

  • Gâteau creusois

Selon la légende, sa recette proviendrait d’un parchemin du XVe siècle découvert lors de travaux en 1969 dans l’ancien monastère grandmontain de la commune de La Mazière-aux-Bons-Hommes, dans le canton de Crocq. Écrite en vieux français, elle a ensuite été traduite. Le gâteau était notamment dit « cuit en tuile creuse », expression lui donnant son nom. Un fac-similé de ce parchemin est aujourd'hui visible à l’office du tourisme de Crocq. Le syndicat des pâtissiers de la Creuse a alors l’idée de relancer le gâteau et d’en faire une spécialité du département. Aujourd’hui, sa recette exacte n’est connue que des 31 pâtissiers de l’association « Le Creusois », les seuls à avoir l’autorisation de fabriquer ce gâteau pur beurre aux noisettes vendu avec cette étiquette. Pour une recette ménagère ce dessert nécessite en partie égale du sucre, de la farine, du beurre, ainsi que de la noisette en poudre, des blancs d’œufs et un sachet de sucre vanillé.  

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