Quand la convivialité avait un visage…

Journaliste tout terrain, Jean Cormier a prolongé sur le Tour de France et ailleurs l’état d’esprit d’Antoine Blondin, Pierre Chany ou encore Roger Bastide. À 75 ans, l’amoureux du sport et par ailleurs biographe de Che Guevara nous a quittés hier, laissant à beaucoup le souvenir d’un compagnon de route hors-normes.

Il était l’homme de toutes les passions, tout au moins celles qui animent les voyageurs, les bringueurs, les curieux, les amoureux des bons mots et du partage. Ancien journaliste du Parisien, Jean Cormier a été le confident, le compagnon autant que le commentateur avisé d’une quantité de générations de rugbymen du XV de France. Son appétit pour les petites et grandes histoires l’a naturellement amené sur les routes du Tour de France, qu’il a fréquentées plus ou moins assidûment pendant près de cinquante ans et où il a trouvé une autre fraternité, auprès de partenaires de coups fourrés comme Antoine Blondin et Roger Bastide. « La Corme » promenait avec lui une signature sonore, le célèbre cri du cochon qui annonçait son arrivée dans les salles de presse du Tour. Ces dernières années, il avait accepté la responsabilité de remettre le Prix Blondin en hommage à son confrère et ami disparu. C’est sur ses terres basques, lors du contre-la-montre disputé entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Espelette, qu’il a pour cette occasion rendu sa dernière visite à la Grande Boucle l’été dernier, remettant cette fois-ci la récompense à Bernard Thévenet en compagnie de Christian Prudhomme. L’organisation du Tour partage la peine de tous ceux qui l’ont côtoyé sur les routes ou dans les stades et adresse un message de soutien à ses proches et à ses amis.

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