« J'espérais que ce soit une journée plus facile, mais encore une fois ce n'étais pas le cas. Nous avions tous les jambes fatiguées, et à 40 km de l'arrivée ça a été un chaos complet parce que les équipes de sprinteurs se sont rendu compte qu'elles n'allaient peut-être pas reprendre l'échappée.
Avec cette côte de 500 mètres dans le final, cela nous donne une indication de ce qui pourra se passer demain à Mende, où la montée sera vraiment plus difficile, avec 3 kilomètres.
Les sprinteurs doivent se sentir malheureux, parce qu'ils ont peu d'occasions de disputer de vrais sprints sur terrain plat. Pour moi ce n'est pas très gênant, mais ils doivent ressentir une frustration, ils en méritent peut-être un peu plus.
Pour quelqu'un qui joue le général, le train de l'équipe sert surtout à rentrer dans les 3 kilomètres en étant dans le bon groupe, et éviter les problèmes. Mais sur une étape un peu plus délicate comme celle-là, avec ce final, on ne sait jamais ce qui peut se passer avec les écarts, il peut y avoir une cassure. Nous préférons donc aller plus loin, en essayant de ne pas perturber non plus les trains des équipes de sprinteurs.
Richie Porte a énormément travaillé hier pour moi, c'est un soutien énorme. Il est capable de répondre à des attaques d'Alberto Contador ou de Vincenzo Nibali. Il n'y a pas beaucoup de leaders qui peuvent compter sur l'aide de quelqu'un comme lui. C'est quelqu'un qui a joué un rpiole très important dans mon succès sur le Tour en 2013. Et je pense qu'il sera encore très précieux dans les Alpes cette année. »
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17 juillet 2015
- 19:05
Chris Froome : « Pas une journée facile »