Peter Sagan : « Je ne peux rien lâcher »

« Je ne me souviens pas très bien de ce qui s'est passé dans les derniers kilomètres, tellement ça allait vite ! Si, je sais qu'il y avait beaucoup de vent favorable, des routes étroites… et que tout le monde voulait se positionner devant. Moi aussi, d'ailleurs. J'ai choisi de sprinter derrière Mark (Cavendish), mais il tardait à démarrer. J'ai eu très peur quand il s'est rapproché d'un coureur d'Argos (Tom Veelers) qui est tombé. Je suis vraiment soulagé d'avoir évité cette chute. Ce n'était pas du tout le genre de final d'étape que j'aime, mais dans la lutte pour le Maillot Vert, je ne peux rien lâcher. Je devais tout faire pour perdre le moins de points possible. J'en perds quelques-uns aujourd'hui, mais pas trop. Je pense que ça reste une bonne opération. C'est normal que j'abandonne quelques points dans une étape comme celle-là. Je n'agis pas en fonction d'un adversaire en particulier. Impossible de savoir si mon rival le plus dangereux est Greipel, ou Cavendish, ou un autre. Une chute pourrait tout changer au classement. »