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Coup double pour Sastre

Tour de France 2008 | Étape 17 | Embrun > L'Alpe-d'Huez

Quatre hommes dans le Galibier _ L’initiative de Peter Velits (MRM) au km 3, suivie par Di Gregorio (FDJ) et Perez (EUS), parait dans un premier temps laborieuse. Mais la persévérance des attaquants, et le renfort de Stefan Schumacher à partir du km 15, donnent de la consistance à l’échappée. Au pied de l’ascension vers le col du Galibier, les quatre hommes bénéficient d’une marge de 5’45’’. Ils atteignent le sommet, Schumacher en tête, avec 5’ d’avance sur le peloton. _ _ Di Gregorio lâché dans la descente _ Si la menace de la poursuite ne présente pas de caractère immédiat, Rémy Di Gregorio est en revanche piégé dans la longue descente suivant le col du Galibier. Plus prudent que ses compagnons, il prend un retard qui devient rapidement pénalisant. Schumacher, Perez et Velits atteignent le ravitaillement une minute avant lui. La situation s’aggrave encore au moment d’aborder la montée vers le col de la Croix de Fer : Di Gregorio s’y lance avec 2’40’’ de retard, le peloton pointe alors à 7’20’’. _ _ Velits tout seul _ A 20 km du col de la Croix de Fer, le trio de tête devient un duo, quand Ruben Perez lâche prise. L’accélération progressive des coureurs de la CSC, avec un train respectivement mené par O’Grady, puis Sorensen et Cancellara, provoque une sélection par l’arrière, qui condamne par exemple Chavanel, Nibali, Popovych et également Di Gregorio. Perez fait les frais de la charge des CSC, tout comme Schumacher, distancé par le rythme de Velits dans la montée, à 6 km du col. L’homme de tête est lui-même menacé par le groupe Maillot Jaune, réduit à une vingtaine de coureurs, mais il bascule tout de même avec 1’10’’ d’avance. _ _ Sastre à l’attaque _ Jérôme Pineau (BTL) profite de la descente pour se lancer dans une contre-attaque. Il rejoint Velits à 30 km de l’arrivée, et l’accompagne jusqu’au pied de l’ascension finale, où ils arrivent avec 1’10’’ d’avance. Le mouvement orchestré par les CSC dès les premières pentes conduisant à l’Alpe d’Huez est fatal aux deux échappés. Dans la famille CSC, celui qui a été désigné pour bousculer la course est Carlos Sastre : il accélère dans le premier kilomètre et bénéficie de la complicité des frères Schleck, qui dissuadent le reste du groupe de le pourchasser. A 12 km de l’arrivée, la sélection est tellement radicale qu’il ne reste plus que 10 coureurs dans le groupe des favoris : Valverde (GCE), F.Schleck, A.Schleck (CSC), Kohl, Valjavec, Goubert, Efimkin (ALM), Evans (SIL), Vandevelde (GAR), Samuel Sanchez (EUS). Denis Menchov est quant à lui temporairement distancé. Il revient à 7 km de l’arrivée, mais Sastre a déjà creusé un avantage de 1’30’’. _ _ Evans mène la poursuite _ Sans vouloir compromettre l’entreprise de leur leader, qui s’apprête à prendre le Maillot Jaune, Frank Schleck et Andy Schleck se partagent la responsabilité de répondre et de contrôler les offensives, qu’elles viennent de Goubert, d’Efimkin ou de Valverde. Les kilomètres défilent à l’avantage de Sastre, qui continue de creuser l’écart (2’20’’ à 3 km de l’arrivée). Cadel Evans prend alors la direction du groupe pour tenter de limiter le gain de l’Espagnol. Eclipsé par Samuel Sanchez et Andy Schleck, qui accélèrent dans le dernier kilomètre, il termine l’étape juste derrière Frank Schleck, qui cède le Maillot Jaune à son coéquipier. Au classement général, Sastre a 1’24’’ d’avance, 1’33’’ sur Kohl, 1’34’’ sur Evans.

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