Cyril Dessel : « J'ai vu que Mercado était l'homme à pointer »

_ _ _ « Ce matin la consigne était d’essayer de se glisser dans une échappée s’il y avait plus d’une dizaine de coureurs impliqués. Il faut vraiment de bonnes jambes pour pouvoir prendre le bon wagon, et il faut aussi un peu de chance. C’est ce qui s’est passé, j’ai tout de suite senti que j’avais des jambes de feu aujourd’hui. _ Dès la première ascension, j’ai vu que Mercado était l’homme à pointer, qu’il était le plus en forme de tout le groupe. Alors j’ai tout fait pour le suivre, quitte à me faire violence, mais je savais que c’était la bonne stratégie. Dans la première descente, nous avons laissé Landaluze, Isasi et Rinero revenir pour pouvoir travailler correctement dans la plaine. En revanche, dans la dernière descente, nous voulions vraiment tous les deux maintenir à distance Landaluze, qui tentait de combler son retard. _ Je tenais à disputer cette victoire d’étape, donc quand Mercado l’a compris, il s’est mis dans ma roue et n’a plus pris de relais. Je n’ai peut-être pas attendu assez longtemps pour lancer le sprint, mais c’est de toute façon une journée fantastique. _ Au début je pensais prendre des points pour le classement des grimpeurs, et maintenant je me retrouve avec le maillot jaune. »

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