Cadel Evans : « C'est le cyclisme : parfois cruel, mais juste »

« Je suis en tête avec une marge très faible, mais tactiquement, chaque seconde compte. Il y a encore un long chemin jusqu’à l’arrivée finale, et notre but a toujours été d’avoir le Maillot Jaune à Paris. Mais comme nous l’avons déjà vu hier, tout peut arriver dans cette course. Hier, je calculais le nombre de coups de pédale qui me restaient à donner jusqu’à l’arrivée, et aujourd’hui, je compte les secondes et j’essaye de calculer pour voir si je prends le Maillot Jaune ou pas. C’est le cyclisme : parfois cruel, mais juste. _ J’ai presque été lâché dans la première côte de 3ème catégorie, et j’ai juste dit à mes coéquipiers « les gars, restez calmes, et avec un peu de chance je vais me sentir mieux ». Heureusement, c’est rentré dans l’ordre à la fin. La principal difficulté, c’était de surveiller tous les coureurs de Saunier-Duval et de CSC. Dans cette situation, il faut que je les regarde tous à la fois, et ils le savent très bien. C’est très dur à contrôler. J’ai chois de rester attentif à Menchov, Sastre et Frank Schleck. Il fallait que je choisisse les gars et jouer correctement ma carte. Finalement nous avons travaillé ensemble avec Menchov. Ce sera aussi à son avantage à un moment ou à un autre. _ Je pense que les autres se sont rendu compte que je souffrais après ma chute dans l’étape d’hier. Avec tout ce que j’ai saigné, ils se sont certainement dit que je devais avoir quelques douleurs. _ Nous n’avons pas l’équipe la plus forte, mais nous allons essayer d’être la plus intelligente. Nous utilisons nos forces avec autant de finesse que nous le pouvons. CSC a maintenant tout à gagner. Ils ont seulement une seconde de retard, et ils ont la force du nombre. »

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